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Le samedi 18 octobre 2025 fut notre journée la plus intense de cette deuxième édition du Festival Mauvais Tours, dédié aux cinémas de l'imaginaire, en proposant une programmation dense et variée qui a pleinement exploité, les Cinémas Studio pour les projections et l'Espace Joséphine Baker pour les masterclass. Dans cette atmosphère chaleureuse et ouverte où les barrières entre invités et spectateurs s'effaçaient naturellement, nous avons pu profiter de belles surprises. Le festival, en défendant une vision débridée du genre, a su garder une dimension humaine tout en invitant des artistes talentueux.

 


https://youtu.be/Y4ucI60lK_M

La matinée a démarré en douceur à 10h30 avec une rediffusion de Planètes de Momoko Seto aux Cinémas Studio, cette animation franco-belge de 76 minutes vous fait découvrir un voyage cosmique pour quatre akènes de pissenlit rescapés d'une apocalypse et projetés dans l'espace à la quête d'un sol fertile. Cette œuvre poétique et visuellement très maitrisée permet à chacun de se laisser porter par un film sans parole qui possède un message écologique subtil. Lien vers notre chronique plus complète du film : cliquez ici

 

 


https://youtu.be/NHttl3HUy0g?si=uyXreMF-uFiEDyCT

À 13h00, Hérésie de Didier Konings (dont le titre original est Witte Wieven qui signifie Dames Blanches). Selon wikipedia « Dans la mythologie et les légendes du bas-saxon néerlandais , les Witte Wieven (ou Wittewijven ) sont des esprits de « femmes sages » (ou d'êtres elfiques ). Cette mythologie remonte au moins à l'époque préchrétienne (VIIe siècle) et était connue dans les régions correspondant aujourd'hui aux Pays-Bas , à la Belgique et à certaines parties de la France . Dans certains endroits, elles étaient appelées Juffers ou Joffers (« dames »), ou encore Dames Blanches en français. » https://en.wikipedia.org/wiki/Witte_Wieven

Un film fantastique néerlandais de 61 minutes, qui nous a plongé au cœur d’un village médiéval superstitieux, où une femme accusée de stérilité noue un pacte avec une entité de la forêt. Ce récit oppressant sur la foi, le maléfice, le patriarcat et l’image de la sorcière nous a séduit par son atmosphère lourde et le traitement de l’image. Lien vers notre chronique plus complète du film :prochainement 

 

 

 

Puis, à 14h00 à l'Espace Joséphine Baker, la masterclass tant attendue d'Alexandre Aja a rempli la salle. Le réalisateur, invité d'honneur et pionnier du renouveau horrifique français avec Haute Tension, a retracé son parcours, de ses débuts fulgurants à Hollywood (La Colline a des yeux, Piranha 3D, Crawl) jusqu'à ses explorations plus poétiques (Horns, Oxygène). Dans un échange détendu et passionné, Alexandre Aja a partagé sa philosophie : mêler adrénaline pure et profondeur émotionnelle, tout en repoussant les limites du genre. Cette heure a été un moment d'inspiration pure pour les fans.

         
       

Prochainement ici une transcription des échanges.

 

 


https://youtu.be/Debr5KI1QIU?si=n8_-jvzDztf3QsFQ

À 16h00, Stopmotion de Robert Morgan qui n’avait pas pu être présenté l’année dernière, a pu être projeté cet après midi. Ce thriller horrifique britannique animé en stop-motion et en prise de vue réélle, est particulièrement glauque et introspectif. Vous suivez une artiste obsédée par la création d'un film d'horreur, mais elle va très vite basculer dans la folie. Ce film vous malmène jusqu’à vous faire éprouver une sorte de malaise et dans le même temps vous ne pouvez qu’être impressionné par sa maîtrise technique et par son ambiance cauchemardesque. Lien vers notre chronique plus complète du film : prochainement

 




https://youtu.be/iyGM4LdNJEk?si=HqhMqu7JBZPO1lQF

À 20h00, Yoroï de David Tomaszewski, hors compétition, a offert une pause fantastique plus légère avec Orelsan dans un rôle inattendu : l’artiste, qui joue son propre rôle, s’expatrie au Japon. Il va devoir combattre des yōkai après avoir enfilé par erreur une armure ancienne. Ce mélange d'humour, d'action et de folklore japonais nous a fait très plaisir. Une énergie et ses effets visuels soignés, avec un petit message critique au passage sur notre société actuelle. Ce qui ne gâche rien. Lien vers notre chronique plus complète du film : cliquez ici

 

 

La journée s'est achevée avec la Nuit Maléfique, à laquelle nous n’avons pas pu assister.

 



https://youtu.be/C9p8FSW9kFs?si=udpFgyYekVc2oTH_

A été projeté, dans le cadre de la carte blanche à Alexandre Aja Chromosome 3 de David Cronenberg, masterpiece du body horror. Lien vers notre chronique plus complète du film : prochainement

 

 


https://youtu.be/7XnzJMbBlA0?si=rY9GkS0_VRSiR-lT

Puis L'Incroyable Alligator, nanar jubilatoire des années 80. Lien vers notre chronique plus complète du film : prochainement 

 

 

Cette journée du samedi représente bien l'essence du festival Mauvais Tours : un festival qui ose, forme et fête l'imaginaire sans compromis, laissant les participants épuisés mais comblés, prêts pour la dernière journée du festival, qui va être encore de haute volée. Lien journée 4 – dimanche : cliquez ici.