lien samedi : hellfest-2025-jour-3-samedi

 

 

Le dimanche matin, il se passe toujours quelque chose d'intéressant au Hellfest. Cette fois, c'était le concert de Tsar 

     

Le groupe a transformé leur concert en expérience immersive et interactive. Beaucoup d'énergie dès le deuxième titre Parabellum avec un wall of death.  Puis tout le monde s'est accroupi, ensuite le Baron est venu à la rencontre du public pour lui faire danser une petite valse. 

Et pour finir, un énorme circle pit. Du grand spectacle !  

   

Avec des musiciens talentueux et inspirés. Un show très théâtral qui aura marqué ceux qui ont eu la chance d'y participer.  

Pour avoir plus d'informations sur le groupe : notre chronique (lien ici) et leur interview enregistrée au Hellfest la veille de leur concert. 

 



pour télécharger l'interview : itw.Tsar.Hellfest.2025.mp3

 

 

Gravekult  

     

Formation issue de parents particulièrement ténébreux, vous avez l'impression d'entendre du Motor Head, mais comme si Lemmy était né à Bergen. 

Cette association bien poisseuse entre rock, urgence punk et noirceur black metal vous emmène dans des ambiances inquiétantes et envoûtantes. Il y a cette batterie qui frappe de façon répétitive, ce mur de son des guitares, une basse qui martèle et un chant bien sale. Par moment, une petite respiration le temps d'un solo de guitare bien aérien et rapide. Pour mieux repartir dans les catacombes. Quelques passages plus ambiants pour rajouter à l'atmosphère déjà suffocante qui est toujours électrisée par un côté rock très dynamique, qui agit comme un électrochoc permanent. 

Ça arrache ! 



 

Guinepig  

   

Il n'est pas encore midi et pourtant vous pouvez vous prendre du goregrind dans les oreilles au Hellfest. C'est assez violent en cette fin de matinée, mais finalement, pourquoi pas. Une fois les premières secondes passées, le reste coule tout seul. Les Italiens ont un public peu nombreux, mais très motivé. Ça danse, ça bouge dans le pit, circle pit, etc.  

Le son est très lourd : basse 5 cordes, guitare 7 cordes et les voix ont un effet qui les abaisse encore de quelques octaves. Avec le pouta-pouta bien caractéristique de la batterie, ça entraîne. Les Italiens enchaînent les titres avec quelques mots de présentation à chaque fois pour permettre à tout le monde de reprendre son souffle. Ça racle le fond des abysses, aucune finesse, l'idée est d'en mettre encore une couche de plus. Il y a bien quelques passages à la guitare un peu plus légers, sans pouvoir parler de solo, mais la basse et la batterie prennent le dessus, ce qui vous laisse dans cette mélasse sonore bien collante. 

C'était du gros et du sale, comme prévu.  



 

The Cemetary Girlz : 

   

Le groupe gothique parisien nous a proposé son deathrock rafiné, délicat et sombre en ce 4ème jour de Hellfest. Seul groupe de ce style programmé cette année, et c'est bien dommage quand on se rappelle les éditions précédentes et le public qui était venu nombreux. 

Pas facile de jouer entre un groupe de gore grind italien et un groupe de hardcore islandais. 

 

Cela nous a permis d'avoir une belle bulle de rêverie macabre. Avec de grandes nappes de son, sur des guitares traînantes, une batterie qui est toujours sur un tempo qui maintient en éveil, mais sans jamais brusquer. Et sur certains titres, il y a un côté tribal ou dansant qui est proposé. Et sur d'autres encore, la guitare et la basse se font légères alors que la batterie part dans un quasi-solo (notamment à la fin du dernier titre de leur concert). Et ce chant clair, calme et posé qui vole entre les ombres. Ce qui n’empêche pas quelques explosions de chant saturé à l'occasion. 

La basse reliant le tout, à la fois rythmique, lourde et qui aiguillonne par moment. 

Il y a un côté véritablement envoûtant, hypnotisant dans les mélodies de The Cemetary Girlz. Une vraie chance de les avoir vus au Hellfest et un vrai plaisir. 

 

 



La Altar aura accueilli tous les styles cette année. C'est maintenant au groupe de hardcore islandais UNE MISÈRE de venir secouer le public. Un hardcore très direct et sec. Pas forcément très rapide, mais bougrement efficace.  

D'ailleurs, devant, ça s'agite avec un beau mosh pit, des circles pit, wall of death, etc. C'est comme si nous étions sur la warzone en ce tout début d'après-midi. 

     

Il y a de gros breaks avec des beatdown. L'Islande est une terre de contraste. Le son de UNE MISÈRE est à son image. C'est vraiment ce côté "frappe chirurgicale" qui ressort de leur musique. Côté scène, le groupe mise tout sur sa musique. Il faut dire que ça ramone bien fort. Avec des passages qui vont parfois chercher du côté du groove metal, pour mieux tabasser avec un break hardcore ultra-gras.  

Quelle bande de brute.  

 

 

Une dernière interview et je suis allé écouter Poppy pour la découverte. Photo interdite sauf pour le média officiel du Hellfest pour ce concert. 

Le show est très surprenant et contrasté. Entre Poppy avec sa très courte tenue, et ses musiciens qui sont tous masqués. Entre passage pop, r n b et metalcore. C'est une fusion décoiffante qui demande une oreille très large d'écoute.  

Il y a autant de douceur que de rage. Un bien curieux mélange, il faut bien l'avouer. Il s'agit, à mon avis, d'une évolution d'une partie de la scène métal qui s'affranchit de plus en plus de ses différentes étiquettes et qui intègre de plus en plus de styles extérieurs.  

Ce jeu de contraste va en dérouter plus d'un, mais cela peut aussi combler ceux qui aiment autant la pop, la k-pop, le metal et les belles chansons. 

Une vraie curiosité. 

 

Dead Poet Society 

     

Le groupe est à la frontière du rock et du métal. Il y a ce côté entraînant qui vous fait bouger les hanches et ces explosions qui font headbanger. Avec une belle intelligence et autant d'émotions, le groupe peut enchaîner des gros riffs après quelques notes en finger picking. Il n’y a qu'un seul mot d'ordre : plaisir. Cette voix qui vous entraîne à coup de belles envolées, tandis que la batterie et la basse vous rattrapent pour garder les pieds sur terre. Un grand écart qui finalement vous met toujours sur une zone de convergence délicieuse. Celle où vous pouvez tout vous permettre. 

L'avancée de scène est immense encore aujourd'hui, ce qui bloque le groupe en fond de scène. Une plus grande proximité avec le public aurait permis d'avoir plus de communication, mais le show était là de toute façon et tout le monde a pu en profiter. 

 

 

Gutalax  

Intro avec Ghostbusters. Et c'est parti pour du Goregrind bien sale. Des intermèdes improbables, par exemple le titre "Celebration" et c'est reparti. 

     

La réputation de Gutalax n'est plus à faire. Ils nous ont servi un show à la hauteur des plus folles attentes, avec un immense public venu avec des accessoires. Oui, c'est bien du papier toilette qui vole dans tous les sens juste avant que le concert ne commence. Le sol était dans un sale état après le concert !

Franchement, ça joue tellement bien avec des riffs ultra-efficaces, un côté festif incroyable et un bordel sans nom à chaque seconde.  

Et "I'm so excited" en fin de concert. Du grand n'importe quoi, si bien agencé. La folie du Goregrind dans toute sa splendeur.   

     

 

Shaârghot  

     

Le groupe était très attendu. Il y a du public qui déborde de partout, je n'ai pas vu ça depuis le début du festival. Grosse artillerie sur scène. Les aides de camps ont su faire monter l'ambiance avant le concert alors que le public était déjà bien chaud. Et le spectacle a pu commencer. Shaârghot c'est un véritable opéra métal-industriel. Il y a encore eu de la customisation sur les décors, les pieds de micro, les tenues. Et toujours les effets pyrotechniques sur la guitare, notamment. Un énorme show qui dépasse les capacités de la scène Temple. 

   

Le groupe est là pour défendre toute sa discographie et nous avons eu droit à une superbe set list tout en intensité, avec des titres bien agressifs et d'autres plus dansants. Tout a commencé avec "Let me Out" jusqu’à "Break Your body". Puis un dernier titre (Something in my head). C'est dire si le tempo de départ était intense. Et cela n’a fait que de monter tout du long. 

 

Un show mémorable.  
la setlist :
The One Who Brings Chaos
Let me out
Kill Your God
Life and Choices
Traders Must Die
Cut Cut Cut
Great Eye
Uman Iz Jaws
The Way
Into the Deep
Break Your Body
Something in My Head





 

Fleshgod Apocalypse : 

   

Les Italiens sont là en remplacement, mais quand on voit la foule massée devant la Altar qui déborde de tous les côtés une fois encore, leur présence a fait plaisir à plus d'un. Et quel show ils nous ont proposé. Le groupe est connu pour son côté théâtral avec de belles tenues, un vrai piano et une cantatrice pour les chœurs. Les Transalpins nous ont régalé une fois encore. Leur métal extrême et épique est tout à fait redoutable. 

Ce côté théâtral poussé à ses limites nous offre un show intense. Même le batteur headbangue. C'est dire à quel point l'ensemble du groupe est à fond pour cette date au Hellfest. Le pianiste lui aussi en rajoute à plusieurs occasions en se levant pour aller haranguer la foule. 

Quel déluge sonore. Ce qui n’empêche pas le groupe de proposer une balade ! Quel sens de l'humour de la part du chanteur. Car seule la violence, la vitesse et la technique sont de mise. Le groupe est d’une redoutable efficacité. Quel son, massif, puissant, véloce. 

   

Et une fin de show avec le batteur qui joue au piano l'intro du titre "Blue" du groupe d'Euro Dance EIFFEL 65 (groupe de Turin) ! 

Suite à quelques discussions, nous avons droit à "Eye of the Tiger" au piano, puis enfin le titre "Blue" est repris en version métal et ça déménage ! Fleshgod Apocalypse avait fait une lyrics video du titre, il y a 4 ans. 



 

   

Changement d'ambiance avec la synth pop des suédois de PRIEST. La Temple est bien remplie de personnes curieuses, certaines dansent en douceur sur les beats électroniques et synthétiques du trio. Ce style fonctionne toujours bien. Les voir alors qu'il faut encore grand jour est un peu surprenant, mais ne nous arrêtons pas à ce détail. Sur scène, c'est le chanteur avec son masque inquiétant qui assure le show, allant en fin de concert au contact du public, aidé par celui qui s'occupe de triturer les sons et des percussions. Le 3ᵉ membre  chargé des synthétiseurs est là pour le reste de la musique avec la possibilité de se déplacer à l'occasion avec son clavier portable. 

     

C'est très dansant, comme vous pouvez l'imaginer. Un son sec. Et cette voix, toujours à la limite entre chant clair, saturé et parler. Ce qui permet de subtiles modulations pour mieux vous surprendre.  

Une belle découverte pour ma part. 



 

UNLEASHED 

Leur death metal old-school ne s'embarrasse d'aucune fioriture. Et cela fait du bien aussi de retrouver le son qui a permis au métal extrême de prendre une nouvelle dimension.  

Savoir d'où l’on vient et rendre hommage à ses aînés, qui sont d'ailleurs toujours bien actifs avec un nouveau single sorti il y a peu et un album est annoncé. 

     

Le batteur s'est cassé le dos il y a 6 mois et il est toujours là, vaillant. Ces gars sont des forces de la nature. Leur métal est intemporel, d'une puissance indéniable. Et ça joue très vite. Leur son est imparable. Quels que soient les titres, comme "Shadows in the deep" pris de leur 2ème album ou "The longships Are coming" ou "Into glory wild" (1er album) et "Before The Creation of Time". Vous en prenez constamment plein les yeux et les oreilles. C'est la vitesse de jeu sur les guitares qui m'impressionne le plus chez UNLEASHED.  Même si la basse est aussi très rapide par moment pour donner quelques coups de boost à la mélodie. 

Et ce batteur que rien n’arrête. Sans être très démonstratif, ça envoie très fort aussi sur les fûts. 

Et avec de l'humour, avec une reprise du thème de Benny Hill à la guitare, le temps de régler un problème sur l'ampli de la basse. 

UNLEASHED est toujours bel et bien l'un des piliers du death metal. C'est un vrai plaisir de les voir ce soir au Hellfest. 



To Asgaard We Fly (Across The Open Sea - 1993)
Into Glory Ride (Where No Life Dwells - 1991)
The Longships Are Coming (Sworn Allegiance - 2004)
Shadows in the Deep (Shadows in the Deep - 1992)
Hammer Battalion (Hammer Battalion - 2008)
Before the Creation of Time (
Where No Life Dwells -1991)
Death Metal (Victory Warrior - 1997)



 

   

The Kovenant: instant nostalgie pour ce groupe que j ai découvert il y a si longtemps et qui n’a rien produit depuis si longtemps. Les voir ce soir est une occasion unique à ne pas manquer. 

Leur black metal est toujours aussi dérangeant à écouter. Le groupe est bien agressif, même si le poids des ans se fait sentir sur les silhouettes. 

La voix de Lex Icon est toujours aussi abrasive. 

Mise en scène minimaliste qui se résume à leur corpse paint et au show lumière, même pas un drapeau en fond de scène ou un écran vidéo. À l’ancienne, sans artifice pour que seule la musique compte.  

La voix de la choriste apporte une belle plus-value en termes d’ambiance avec ses vocalises qui s'ajoutent aux claviers.  

   

C'est une montagne de son qui nous tombe dessus à chaque instant. Il y a quelque chose d'épique et de symphonique également et entendre ces titres de l'album Nexus Polaris en live après si longtemps d'absence est une chance. 

 


 

 

 

Jerry Cantrell 

Deux minutes avant le début du concert, l’annonce nous est faite : pas de photo du concert pour les photographes, même pour les officiels du Hellfest. 

 

Je me suis installé tranquillement et j'ai profité de la prestation de cet artiste qui vient régulièrement au Hellfest. Mais je n’avais pas fait l'effort de venir le voir, tant pour moi la voix de Layne Staley est inimitable. Et ce soir, j'ai eu envie de tenter ma chance. Les titres d'Alice in Chains qui ont été repris ce soir sans volonté de ressembler au timbre du chanteur décédé en avril 2002.  

Et ce n'est pas plus mal. Au moins, cela évite toute comparaison. Et pourtant, le public réagit dès que c'est un titre des premières productions d’Alice in chains qui est repris.  

Un concert de Jerry Cantrell c'est un enchaînement de titres, tout en douceur, un peu façon groupe de blues. Avec le strict minimum en interaction avec le public en début de concert, puis la connexion se fait. Ça joue avec un savoir-faire remarquable, c'est une évidence. Et il y a Greg Puciato (ex The Dilinger Escape Plan, Better Lovers, The Black Queen, Killer Be Killed...) avec une voix un peu nasillarde qui l'accompagne. Cela permet de passer un bon moment, un peu nostalgique. En écoutant des musiciens talentueux, qui nous font revivre ces belles années 90 où le grunge était à la mode.  

Mais il n’y a pas que des festivaliers de 50 ans et + dans le public. Signe que cette musique, continue d'attirer et comme bien d'autres ne cessera, je l'espère, jamais de vivre. Alors autant en profiter. 

Quel toucher de guitare et avec des modèles bien vintage qu'il utilise pour ce concert. 



   

Knoked Loose: quelle énergie et quel son. C'est une sorte de paroxysme permanent. Toujours sur la crête, le groupe a un son lourd et tranchant. C'est d'un dynamisme sur scène où tout le monde saute partout et ça envoie fort, comme si leur vie dépendait de chaque note. C'est à prendre ou à laisser. Pas d'entre deux. Avec un son lourd. Une batterie au trigger ultra-percutant. 

Et ça discute et ça joue avec le public. Ça saute, ça va vite. C'est un véritable ouragan hardcore. J'ai eu raison de me laisser guider par toutes les personnes qui m'ont dit de venir voir Knoked Loose. 

Et quand le groupe demande qui parmi les festivaliers les ont déjà vus, une très grande majorité de mains se lèvent. Quelle prestation ! 

   


pour voir leur concert sur Arte.tv https://www.arte.tv/fr/videos/126464-006-A/knocked-loose/



 

Et, bien sûr, Linkin Park  

Whaouh quelle débauche d'effets vidéos et de lights. Une superproduction à l'américaine qui en met plein les yeux et les oreilles. Le show lumières, les lasers, les images du groupe filmées en direct et retransmises sur plusieurs écrans en décors de scène. Tout est fait pour attirer l'œil et pour que tout le monde en profite, même ceux qui sont au loin. Avec une alternance entre titres anciens et ceux du dernier album enregistré avec Emily Armstrong. Notre chronique de From Zero (lien ici)

C'est impressionnant à voir et à entendre. Un monde de fou devant les MainStage, mais il est possible de se faufiler pour avoir une vue dans l'axe. Le public est tolérant pour les retardataires comme moi. Et de là où je suis, au moins, même si c'est loin, personne ne lève son téléphone portable. Sauf quelques acharnés qui filment les écrans vidéo ?!?! Ou sur le titre "Numb" où les téléphones sortent tous d'un seul coup ! Un concert où seule l'écoute compte, quel plaisir retrouvé.  

Je ne connais pas toute la discographie du groupe, mais la set list est faite pour tout le monde. Y compris des titres plus pop.  

Je suis persuadé que Linkin Park avec son dernier album a frappé fort et que cette tournée européenne continue de battre le fer.  

Il y avait une grosse attente, surtout avant l'annulation de Berne juste avant. Linkin Park et le Hellfest se sont retrouvés dans les meilleures conditions possibles.  

 

 

 

Feu d'artifice pour finir avec de la musique d'AC/DC, de Slayer (espérons les voir l'année prochaine suite à leur reformation récente) et de Linkin Park (époque Chester Bennington), le Hellfest annonce sa date 2026: ce sera une édition "Tales from the Pit du 18 au 21 juin. 



(mise à jour : tous les pass 4 jours ont été vendus, la programmation sera annoncée en fin d'année et les pass 1 journée mis en vente en 2026) pour la revente des billets : un seul site officiel pour éviter les arnaques : https://tickets.hellfest.fr/revente.html

 

Une belle édition vient de se clore. 

Rendez-vous l'année prochaine pour de nouvelles aventures. 

Xavier

pour en savoir un peu plus sur la partie technique de l'organisation du festival : j'ai trouvé cette vidéo sur youtube : 




 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - HELLFEST 2025

MALGRÉ UNE CHALEUR ÉCRASANTE, LE HELLFEST EST FIER D’AVOIR ACCUEILLI 280 000 FESTIVALIERS, CONFIRMANT SON STATUT DE PLUS GRAND FESTIVAL DE FRANCE.

Le Hellfest remercie chaleureusement tous ses Hellbangers pour le succès de ces quatre derniers jours, malgré la canicule. Afin d’assurer le confort des festivaliers, l’organisation a mis en place un arrosage continu du public ainsi qu’un renfort des équipes de secours, permettant ainsi à toutes et tous de profiter pleinement du festival sans trop souffrir de la chaleur.

Une fois de plus, les portes de l’enfer se sont ouvertes à un très grand nombre de festivaliers. Avec 280 000 personnes présentes sur quatre jours, le Hellfest est aujourd’hui le plus grand festival de France. Nous tenons à souligner la grande bienveillance, l’entraide et la responsabilité de notre public, avec aucun incident grave à signaler lors de cette édition 2025. Les consignes des forces de l’ordre en cas de fortes chaleurs ont été dûment respectées. C’est en étroite collaboration avec elles que nous avons pu assurer la sécurité de toutes et tous sur le site durant toute la durée de l’événement, jusqu’au clou final du spectacle ce soir avec un feu d’artifice exceptionnel !

À titre d’information : 22 évacuations et 2 600 passages aux postes de secours ont été recensés ce week-end en raison de la canicule. (À titre de comparaison, en 2024 : 40 évacuations et 24 000 passages aux postes de secours.)

Nous tenons également à souligner la réussite du dispositif HellCare, qui, pour sa deuxième édition, a intégré le risque solaire à ses missions habituelles de prévention des risques sexistes et sexuels. L’absence de signalement grave témoigne de la bienveillance du public, montrant une fois de plus que la violence n’a pas sa place en dehors des pogos dans notre communauté.

Cette réussite n’aurait pu être possible sans la présence des 250 groupes et artistes venus performer sur nos scènes. Cette édition est un succès grâce à la diversité de sa programmation, rendant hommage aux légendes du genre tout en valorisant la jeune garde, nous assurant encore de belles années de musiques extrêmes à venir.

Les formations féminines ont été mises à l’honneur cette année, notamment le vendredi sur la Mainstage, mais aussi partout dans le festival. En 2025, 25 % des groupes comptaient au moins une femme. Cette démocratisation de notre musique auprès des performeuses et musiciennes est le signe de la bonne santé d’une communauté qui s’ouvre à un public nouveau et plus jeune.

Enfin, l’équipe de Hellfest Productions tient à remercier l’ensemble de ses mécènes, partenaires, techniciens, salariés et bénévoles qui ont permis de faire de cette édition 2025 une grande réussite à tous les niveaux.

https://hellfest.fr/

Pour l'édition 2026 : 18-21 JUIN 2026