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Samedi :Jour 2
La playlist du festival pour vous remettre dans l’ambiance : https://open.spotify.com/playlist/1vUAv0zvPUCDNGGRIHEpIB
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Début d’après midi avec Breed Machine. Le groupe a la lourde tâche de faire venir le public devant la barrière pour la première fois de la journée. A cet exercice Breed Machine peut être félicité. De l’énergie ils en ont dépensé et ont été récompensés.
Le public est là pour les voir et aussi les découvrir d’après ce que nous avons entendu dans les échanges entre festivaliers avant le concert.
Breed machine a mis tout le monde d’accord: ça arrache. Quand vous voyez la foule sauter en rythme vous savez que les festivaliers sont tous dans le même état d’esprit. A savoir prendre du bon temps. Un bel échange et toujours le côté très percutant de la musique metal core de Breed Machine qui vous balance des pavés sonores avec un sens du groove bien senti.
Quel engagement !
Pour écouter l'interview :
Pour télécharger l'interview: itw.Breed.Machine-Festival666-12.08.2023.mp3
Overdrivers
Pour reprendre la présentation que le groupe fait de lui-même : il est le plus australien des groupes français. Aucune discussion sur le sujet n’est envisageable. D’ailleurs pour chauffer la scène nous avons eu droit à back in black d’AC/DC.
Overdrivers en concert c est une véritable tornade. Ça bouge dans tous les sens, vous avez des soli de guitare en veux-tu en voilà. Avec des sujets de chansons parfois très intimes (she cheated on me, she’s on her period…) comme vous le savez si vous suivez le groupe depuis leur album rockin’hell.
Ça joue vite et fort avec cette base hard rock qui fonctionne toujours aussi bien. Cette atmosphère épique et vigoureuse que nous propose Overdrivers est un vrai régal.
Avec une fin de concert incroyable quand Anthony est parti dans le public faire presque tout le tour du festival tout en jouant de la guitare, prenant un chapeau champignon de la tête d un festivalier et déambulant au milieu de la foule. Quel show !
Pour écouter l'interview :
Pour télécharger l'interview: itw.Overdrivers-Festival666-12.08.2023.mp3
Bad situation
Du rock avec un duo guitare / batterie. Un son très direct. Des titres qui envoient. Et cette question qui revient tout au long du concert : qui veut faire la fête ?
Et c’est bien l’état d esprit du groupe : prendre du bon temps et en donner. Avec leur rock classique qui s’écoute avec plaisir entre légère bruine au début de leur prestation et beau soleil. Et les efforts sur scène payent avec un circle pit, des festivaliers qui sautent, etc. Une belle ambiance.
Avec une bonne nouvelle pour les amateurs du genre : le groupe a fini l’enregistrement de son premier album hier. Affaires à suivre.
Schrödinger
Le groupe part dans tous les sens. Impossible de mettre une étiquette sur le style de <b>Schrödinger</b> qui porte si bien son nom: vous ne savez pas dans quel état le morceau va évoluer, faut-il ouvrir la boîte ? Nous vous conseillons de laisser le groupe s’occuper des manœuvres et expériences sonores qu’il maîtrise à la perfection.
Leur prestation a été aussi colorée, chamarrée et décontractée que leur musique. Ce qui se retrouve dans leurs tenues ambiances plages pour le guitariste et le bassiste, d avantage métal pour le chanteur. Mais même à ce petit jeu, il y a beaucoup de subtilité. La tête de mort sur le t-shirt du guitariste est formée par de petites images de poules les unes à côté des autres. Avec Schrödinger, il y a toujours ces doubles sens, ce soucis du détail, de l’inattendu au milieu de l’évident.
Ce melting-pot musical est une vraie curiosité et un plaisir à entendre. Il y a tant de relief dans leur musique. Des breaks improbables, un solo de guitare 8 cordes et ce double solo chant/batterie, une ambiance salsa, etc. Rien n’est impossible ou inenvisageable pour <b>Schrödinger</b>, qui a la talent de faire cohabiter tout son univers musical dans un état stable d’harmonie. Avec en fin de concert leur reprises sur vitaminée de Livin' La Vida Locade Ricci Martin.
Quelle expérience !
Pour écouter l'interview :
Pour télécharger l'interview: itw.Schrodinger-Festival666-12.08.2023.mp3
<b>Smash it combo</b>
C’est devant un par terre de festivaliers acquis à la cause du gaming et autres geekerie que <b<Smash it combo</b> s’est produit. Leur métal très core et moderne, avec des accents djent, vous explose à la figure. Avoir 2 chanteurs qui ont une palette vocale aussi large est un atout que tout le monde connaît depuis longtemps.
En live ça saute comme dans Mario Bros. Même le bassiste s’y met en montant sur les avancées de scène. La guitare est redoutable. Le batteur s’acharne sur ses fûts comme si sa vie en dépendait.
Ces ambiances geek metal font mouches avec les excités qui sont devant la scène.
Gorod
Les bordelais nous ont mis une belle raclée, comme à leur habitude. Leur Death metal technique est toujours aussi impressionnant à entendre en live. Leur dernier album (le 7ème) The Orb est assez terrible. Pouvoir l’entendre en live une fois encore est un plaisir que nous aimons renouveler ces derniers temps. Au festival 666, Gorod est aussi allé piocher dans son répertoire plus ancien, pour nous offrir un concert qui a pu satisfaire l’ensemble de ses fans. Devant la scène, tout le monde reste en admiration devant cette puissance, qui électrise à merveille le pit.
Gorod est presque sur ses terres à Cercoux. Le groupe nous a accueillis comme des rois. Quelle démonstration technique, avec la dose d’émotions qui va avec. Car c’est là tout l’intérêt d’écouter Gorod, ça tricote sur les manches des guitares et de la basse, y compris les yeux fermés ! Là je dis « bravo », car assurer sa partition sans regarder son manche, ce n’est vraiment pas donné à tout le monde. Et avec le sourire en plus.
Les parties de batteries sont impressionnantes.
Pour le chant, cette voix de Julien "Nutz" Deyrez est toujours aussi tonitruante, en toute simplicité.
Beaucoup d’humilié de la part de Gorod qui assure un show une nouvelle fois très mémorable.
Les légendes du hardcore sont là ! Le groupe Dog eat dog nous abreuve de son excellente musique depuis 1990. Leur hardcore auquel le saxophone et autres cuivres se marient très bien à quelque chose de rafraîchissant, façon de parler.
C’est à dire que le groove et le plaisir sont ce qui se dégagent le plus de leur compositions. Ici les visages sont toujours souriants. Avec des messages de tolérance, comme sur le t-shirt de john Connor. Le groupe est devenu international dans sa formation actuelle, ce qui permet au guitariste (suisse) d’échanger quelques mots en français avec le public. Le saxophoniste nous a gratifié d une petite danse à sa façon quand il a été présenté au public.
Vous l’avez bien compris Dog eat dog est là pour s’amuser et prendre du bon temps.Avec un petit mot pour Dominique que les festivaliers n’ont pas vu. Pour la petite histoire, Dominique est une masseuse qui propose des sessions de 10 à 25 minutes aux artistes, le prix de la prestation est libre et aux bénéfices d’une association. Visiblement John a apprécié de passer entre ses mains avant de monter sur scène.
Dog eat dog enchaîne ses derniers singles et des titres plus anciens. Les ambiances aussi se suivent sans se ressembler. Avec un début de concert très dansant et sautant. Jusqu’au comble de la douceur avec une balade très lente. Avant de repartir presque sans prévenir vers du old scholl trash / hardcore.
Une petite compétition entre le public et le bassiste Dave « Rocky » Neabore, où l’enjeu était la ceinture de meilleur son sur scène détenu par Dave. Il n’a pas perdu son titre ce soir.
Le groupe va revenir en novembre en tête d’affiche en France. Car un nouvel album sort le 28 octobre.
Dog eat dog se joue de toutes les conventions et partage avec nous sa musique. Un beau moment d’harrmonie sonore.
Rise of the north star
Tous les festivaliers sont là pour les voir. Aucun groupe n’a rassemblé autant de public depuis le début du festival. Cette masse compacte est remplie de connaisseurs quand on voit les t-shirt et autres casquettes portés. Mais surtout quand le public reprend en chœur les paroles, ça produit un bel effet.
Comme le dit Vithia (chant), ils viennent de nulle part et représente tout le monde.
Le son de ROTN est sec et puissant comme j’en ai rarement entendu. Ça claque d’une force. Les guitares sont survoltées et cette basse qui vous percute ! Ça dévore tout sur son passage. Avec le chant agressif comme il se doit.
On a affaire à quelque chose de très sérieux avec ROTN. Quelle force de la nature.
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