Samedi : cliquez ici
La playlist du festival pour vous remettre dans l’ambiance : https://open.spotify.com/playlist/1vUAv0zvPUCDNGGRIHEpIB
https://www.instagram.com/festival_666
https://www.facebook.com/festival666
En ce dimanche après midi, le public est assez clairsemé. Le groupe Blackstorm a demandé aux festivaliers qui les connaissaient déjà et qui les découvraient. A l’applaudimètre, c’est une première pour beaucoup de monde visiblement.
Le thrash de Blackstorm est assez old school. Ce qui nous convient tout à fait pour cette belle journée qui s’annonce. Le groupe est très jeune comme vous le constatez sur les photos. Il y a du savoir faire mais encore du travail à fournir, notamment en terme de communication envers le public et d’humilité, car l’humour 2nd degré ne passe pas forcément très bien.
Et pour la reprise de « seek & destroy », la voix ne suit pas. Mais ça peut venir avec l’expérience ou en faisant une reprise d’avantage personnalisée pour ne pas se mettre en difficulté. Côté guitare, ça joue, y a pas à dire. La basse, très tranquille est bien solide. Et le batteur s’en donne à cœur joie, ça claque comme il faut. Une belle énergie à entretenir.
Matrass
Les bordelais nous offre un métal qui a le relief des montagnes russes : du calme bien atmosphérique puis le chant passe en saturation avec la musique qui s’emballe.
C’est en permanence ce jeu de contraste entre fausse fragilité et violence que développe Matrass sur son set. Un son très solide de bout en bout avec des parties de guitare joliment inspirées, pour vous emmener dans leur univers sonore. Et ce chant qui est cajoleur ou agressif selon les instants. De quoi vous faire passer par toutes les émotions possibles, car la musique de Matrass est chargée d intensité.
Une belle découverte pour nous en live. Un vrai plaisir.
Titan
Le groupe de heavy metal avec un chant en français nous a offert un set bien musclé cet après-midi à Cercoux. Les amateurs du genre étaient forts nombreux devant la scène pour les soutenir comme il se doit.
Le groupe a une vélocité qui m’impressionne toujours quand je les vois. Les 2 guitares enchaînent gros riffs et soli survoltés. Aucun temps mort sur leur set list. Ça déboîte, tout à 100 à l’heure.
C’est tout ce que nous aimons et les abeilles aussi. Faites attention à nos photos pour mieux comprendre 😄 .
The soundroots
La base du metal : Ac/DC, Motörhead, Iron Maiden, Metallica, Pantera, etc. Tout ces groupes ont influencé The soundroots dans leurs compositions. Cette énergie pure, cette rage qui vient des tripes, vous les ressentez en écoutant et voyant The soundroots en live.
Ça envoie bien fort, sans se poser de question. Ici pas d’effets, pas de sample. Des instruments, des musiciens et une vraie envie den découdre. Ça joue vite, ça joue fort et ça joue bien. Avec ces influences qui sont à la fois marquées et digérées. The soundroots nous a proposé un set bien musclé.
Dätcha Mandala nous a proposé une belle sélection de ses titres les plus punchy, comme il nous l’annonçait dans l’interview d’avant concert. Ce fut un vrai délice de les entendre avec leur rock aux teintes psychédéliques très enlevé. Quand on parle d’être authentique, de jouer avec le cœur, de ne pas tricher avec des artifices, le groupe en est le parfait exemple.
C’est un son bien rond et chargé qui vous arrive dessus. Ça cogne avec des passages plus atmosphériques, de quoi planer avec les pieds sur Terre. C’est fort et émouvant. Quel plaisir intense de les entendre sur ce festival avec une proximité incroyable. Avec le micro tendu au public pour chanter avec le groupe sur le titre « Janis » (sur leur dernier EP sorti en 202 « The Last Drop »).
Le public a dansé, pogoté, slammé , même en fauteuil roulant ! Quelle ambiance ! Et ce final wall of death / solo de batterie. Whaouh !!!
Hors interview nous avons continué de discuter avec le groupe de l’importance de savourer chaque instant comme si c’était le dernier. C’est leur philosophie de vie, surtout quand ils montent sur scène. Tout donner comme si c’était le dernier concert car personne ne sait combien de temps dure une carrière artistique.
Ce qui se retrouve notamment dans l’expression japonaise mujô jinsoku (無常迅速). C’est cette soif d’échange et d’authenticité qui anime le groupe Dätcha Mandala.
Pour écouter l'interview :
Pour télécharger l'interview: itw.Datcha.Mandala-Festival666-13.08.2023.mp3
Crisix
Le groupe de thrash barcelonais est là pour retourner le festival 666. Cette année est spéciale pour eux car ils fêtent les 10 ans de Rise…Then Rest.
Le thrash de Crisix est bien connu des festivaliers. Une véritable ferveur s’est emparée du public pour faire la fête avec les espagnols. Le pit est très agité, ce qui n’empêche pas un petit intermède dansant.
C est tellement la fête que même un gars de la sécurité est allé slammer ! Victor (fondateur du festival) est une nouvelle fois dans le pit !
Ça envoie le boulet. C’est une habitude pour Crisix qui ne se dément pas ce soir. Quelle énergie, quelle vitesse et quelle hauteur de chant quand Juli Baz "Bazooka" Sánchez pousse sa voix. Ce n’est pas pour rien qu’il a obtenu son surnom.
Ça enquille comme jamais pour Crisix. Aucun repis. Du thrash, encore et encore comme seuls gars de Barcelone savent en faire.
Avec leur titre-medley sur lequel ils s’amusent en échangeant leurs instruments, nous avons eu droit à Metallica, Pantera, Trust (avec loco muerte qui était sur le bord de la scène en backing vocals surprise). Sur ce titre nous avons eu Juli Baz "Bazooka" Sánchez (chant) à la basse. Albert Requena Mateu (guitare) avec guitare de Marc. Marc "Busi" Busqué Plaza (guitare) au chant et Pla Vinseiro (basse) avec la guitare d’Albert. Et ça s amuse, toujours le sourire aux lèvres.
Quel engagement et quelle énergie ! Ils sont infatigables et si généreux.
Landmvrk
Les marseillais ont un son très puissant. Leur hardcore / metalcore est sans concession.
Le public ne s’est même pas remis de Crisix qu’ils prennent les salves de décibel de Landmvrk.
C est d’une agressivité ! Une belle montée en puissance sur la programmation de ce dimanche pour le festival 666. Heureusement qu’il y a quelques passages plus aéré et atmosphérique dans la musique de Landmvrk, sinon nous serions en état de suffocation. Les plus énervés sont dans le pit. Et répondent aux encouragements de Florent (chant) et des gars de la sécurité qui dansent littéralement en attendant les slammeurs. Et ils slamment eux aussi !!! Même une femme avec un pied dans le plâtre et ses béquilles s y est mis !?!?!
Ambiance aussi violente que récréative ! Presque sûr réaliste.
La musique avant Stick to your guns était de la variété des années 80. Ce qui donnait envie de danser aux gars de la sécurité. Qui sur Wham ont fini torses nus à faire le show !
Grosse ambiance ce soir pour la fin du festival !
Stick to your guns
Niveau intensité, nous montons encore d’un cran. Le groupe dit ne pas venir souvent en France mais à chaque fois recevoir un accueil chaleureux. Ce soir n’a pas dérogé à la règle. Il y a un public encore plus nombreux ce soir que vendredi et samedi.
C’est un véritable déchaînement de décibels et d’énergie sur scène. Les musiciens et Jesse (chant) sautent dans tous les sens, avec le jeu de lumière cela les transforme en apparition furtive pour repartir dans l’ombre ou en contre jour. Ce qui fait que vos yeux sont autant agressés que vos tympans. C'est sec, direct. Ça vous prend à la gorge pour ne jamais vous lâcher.
Quelle présence. Et ce son qui est tout ce qu’il a de plus lourd, massif et percutant !
Et c’est alors que Get the shot est arrivé sur scène !
Avec en musique d’intro for whom the bell tolls de Metallica. Ca plante le décor. Vous comprendrez mieux pourquoi à l’écoute de l’interview de Dany (basse et backing vocals)
Quand le groupe débarque, vous avez l’impression que ce sont les cavaliers de l’apocalypse ou des spartiates qui vous arrivent dessus.
C’est comme si sur l’échelle de l’intensité nous étions passés à 11/10! Ça bouge de partout. Avec un chaos constamment entretenu par le groupe. Avec Jean Philippe Lagacé (chant) qui va rechercher le contact du public encore et encore. C’est l’hystérie dans le pit! Sur scène, c’est un véritable tsunami, un champ de bataille, en totale connivence avec les gars de la sécurité qui s’occupent des slammeurs et de Jean Philippe au passage.
Grosse collaboration, énorme échange d’énergie. Et ce son colossal qui déferle sur le festival 666. Un circle pit énorme est réclamé par Get the shot. Il est immédiatement obtenu.
Le public est venu pour en découdre ! Parfait. Get the shot est là pour foutre le bordel comme jamais. Cette batterie qui vous pilonne. La basse est d’une solidité inébranlable. Et ces guitares qui vous mitraillent … quant aux chants de Jean Philippe et de Dany, ils sont là pour vous achever.
Tout simplement phénoménal !
Pour écouter l'interview :
Pour télécharger l'interview: itw.Get.The.Shot-Festival666-13.08.2023.mp3
Un petit mot de Victor juste avant le dernier concert d’Alestorm pour remercier les festivaliers et donner rendez-vous à tout le monde les 9-10-11 août 2024 pour la 5ème édition du Festival 666.
Pour finir en apothéose les pirates d’Alestorm
Les écossais sont des showmen très attendus. Quelle sublime tête d’affiche pour clôturer sur une touche on ne peut plus festive. Avec leur canard géant au milieu de la scène, leurs vêtements aux slogans improbables comme celui du chanteur Christopher qui annonce « i got lost in the gay dolphin ».
Avec un invité surprise en requin sur un morceau : le chanteur de Get the shot peut-être?
C’est devant un parterre de festivaliers qui n’attendait qu’eux qu’Alestrom a pu partir à l’abordage du festival 666. Entre ceux qui avaient des sabres, des perroquets ou simplement un t-shirt du groupe, Alestorm a trouvé de nombreux alliés à Cercoux ce soir. Une chanson avec un poireau qui provient du public, c’est presque improbable et pourtant Alestorm l’a fait. Et quel jeu, ces musiciens s’amusent et ont surtout à la guitare des soli bien techniques. Ce qui ne peut être qu’apprécié à sa juste mesure qu’en concert.
Ultra dansant,, le métal d'Alestorm a fait sauter tout le monde. Avec en générique de fin la bande a picsou !
C’est ainsi que s’est terminé la 4ème édition du festival 666. Une énorme réussite en terme d’ambiance et de satisfaction de la part des spectateurs et des artistes avec qui nous avons discuté pendant ces 3 jours.
Bravo à toute l’organisation, les techniciens, les bénévoles, etc.
Prochaine édition : les 9-10 et 11 août 2024.