Vendredi 5 juillet 2024 : 

Début du festival avec les toulousains de Sheol, le groupe a un son bien lourd. Et c'est un plaisir pour eux d'être là ce soir avec en tête d'affiche The Acacia Strains.

C'est bien plombé, très ambiant. Cette belle salle Oésia qui plonge tout le monde dans la pénombre en cette fin d'après-midi d'été est tout à fait adaptée pour l'occasion. Avec un public déjà bien présent. Une belle occasion pour Sheol de montrer leur savoir-faire. Rendez vous est pris pour la rentrée. Pour en savoir plus sur le sujet, écoutez l'interview du groupe.

 

Pour écouter l'interview :

 

Pour télécharger l'interview: https://lautremonde-radio.fr/itw.Sheol.07.2024.mp3

 

Six Grammes Eight :

 

 

Le groupe de metalcore de Colmar n’a pas fait la route pour enfiler des perles. Sur scène c'est bien agressif sur le chant et avec ces guitares à la fois acérées et atmosphériques par moment. Du 2 step, des circles pit, un peu de side to side. C'est tout cela, l’ambiance que propose Six Grammes Eight. Du lourd et puissant. Et dire que le groupe qui rejoue après 5 ans d'absence ! Comme s'ils venaient de la quitter la veille. Un show bien solide.

 

Pour écouter l'interview :

 

Pour télécharger l'interview: https://lautremonde-radio.fr/itw.Six.Grammes.Eight.07.2024.mp3

 

 

Beyond the Styx :

 

Les locaux de Beyond The Styx nous ont fait un show dont ils ont le secret avec les copains comme d'habitude, les discours pour nous faire garder les yeux bien ouvert sur le monde qui nous entoure et les remerciements qui s’imposent envers les bénévoles notamment qui permettent à des événements comme le Riip Fest d'avoir lieu.

Le groupe a gagné en niveau. Le fait de tourner leur a fait gravir des échelons supplémentaires. C'est toujours le même groupe, les mêmes morceaux, mais en mieux, en mieux, plus explosif, en plus impactant. La très grande scène d'Oesia n’est pas surdimensionnée pour les accueillir, car ils ont de l'énergie à distribuer ce soir. Devant un public très large, le groupe nous fait le plaisir de jouer des morceaux qui sortent de leurs set-lists habituelles.

 

 

C'est une batterie bien solide qui nous bouscule. Le son de la basse est un marteau-piqueur. Les guitares vous assaillent d'un côté comme de l'autre. Toujours avec un vrai sens du groove et un côté dansant, pour leur metal-hardcore crossover bien lourd et véloce qui ne fait pas de prisonnier.

C'est du très très bon ce soir avec une belle ambiance !

 

Fuming Mouth :

Je ne m’étais pas bien préparé pour leur death metal crust. Tout est dans le son et le chant. Pas de jeu de scène. Mais c'est un parpaing que vous prenez en pleine tête. Avec une batterie qui l'air de rien, sans frapper vite, vous aligne à chaque coup. La basse est vibrante dans les sons graves, la guitare est bien tranchante avec des soli qui sont relativement dissonants. Et le chant qui alterne gros guttural bien gras et saturation aiguë.

 

 

Un show lumière qui plonge le groupe majoritairement dans le noir pour l’éclairer par flash intermittent, ce qui donne une ambiance toute spéciale, comme si le groupe restait toujours comme un rêve fugace, une apparition trompeuse.

En intro sur The silence beyond life, le chanteur, Mark Whelan rappelle qu'il s’est battu contre un cancer il y a 2 ans et qu'il est bien vivant maintenant. Il rappelle que quoi que l'on combatte, il est important de ne jamais rien lâcher. Leur son est toujours sur le fil du rasoir. Entre la décharge électrique et le rouleau compresseur.

Whaouh !

 

Pour écouter l'interview :

Pour télécharger l'interview:  https://lautremonde-radio.fr/itw.Fuming.Mouth.07.2024.mp3

 

 

Judiciary :

Les Texans ont un son des plus redoutables. Un côté teigneux et vicieux qui appuie bien là où ça sonne. Le groupe se donne à fond et ça fait réagir le pit qui est assez tumultueux sur les premiers rangs.

 

 

Il y a une petite base hardcore et une grosse portion métal dans le son de Judiciary. Avec ces 2 guitares ça envoie fort, les riffs sont lourds à souhait, au point que vous avez presque l'impression d'entendre 3 fois la basse. La batterie est un boulet de canon. Et ce chant ! Vous avez l'impression que Jake a des cordes de piano à la place des cordes vocales. C'est râpeux, abrasif sans jamais lâcher. Avec quelques problèmes techniques qui obligent un changement sur la batterie en fin de concert, mais peu importe, les autres musiciens meublent et le chanteur continue d'haranguer la foule. Mais cela n’arrête pas les Américains qui ont dû en voir d'autres.

Un petit intermède qui a permis à tous les moshers de reprendre leur souffle pour mieux repartir dans le pit.

Un set énergisant et dynamique, c'est le moins que l’on puisse dire.

 

 

The Acacia Strain :

Le groupe était bien attendu par bon nombre de personnes.

 

C'est un son très varié qui est proposé par le groupe lors de son concert. Il faut dire que The Acacia Strain a une discographie de 12 disques à son actif en 23 années de carrière.

Le début du concert avec un son plus orienté hardcore ne m’a pas convaincu, puis un virage s'est effectué avec un son plus lourd, plus violent, plus métal. Et là, j'y ai trouvé plus que mon compte. Des parties au chant bien gutturales, des riffs de guitare très appuyés et une batterie qui s'impose. Avec des beat down qui plombent bien les titres pour mieux vous fouetter.

Avec ce discours qui vous rappelle que l’idée ici est de se faire des amis, de passer un bon moment avec eux, de se créer des souvenirs. Et si vous êtes venus seul, présentez-vous aux autres, faites-vous un câlin ou un high five pour vous faire de nouvelles connaissances. Faites que ce concert (comme tous les autres) soit un bon souvenir.

Quelle lourdeur dans le son, avec un côté trigger qui défonce. C'est toujours dans le mille.

Et pourquoi se priver d'un break 2 step? Puis un Beat down, la venue du chanteur de Fuming Mouth. Le micro laissé au public. C'est un vrai partage. Et quand tout le monde est invité sur scène, vous avez la moitié du public qui monte rejoindre le groupe ! Un mosh pit sur scène, est-ce que vous avez déjà vu ça ?

The Acacia Strain peut tout se permettre !

Quelle démonstration de leur savoir-faire.

 

 

Xavier

 

Lien journée 2 :  riipfest-2024-samedi-jour-2

 

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