Compte rendu Vendredi Jour 1 : Lien-riipfest-2024-vendredi

15 h 30 : c'est l'heure de prendre une dose de hardcore avec Hooks and Bones. Les danseurs sont à la fête, two step, etc. Avec un peu d'humour dans les interventions du chanteur qui ne cesse de relancer les festivaliers.

C'est dans une ambiance « tranquille », et bon enfant pour ce début d'après-midi.

Pourtant, sur scène, ça envoie bien fort.

 

Avec un son fort approprié pour secouer tout le monde. C'est sec et direct. Une sorte de tout à fond, qui ralentit pour laisser danser, quelques beat down. Mais l'essentiel reste ce groove qui vient de la batterie et de la basse. Quelques soli de guitare très courts, pour donner du relief.

C'est une autoroute de son que nous a fait parcourir Hooks and Bones.

Pour écouter l'interview:

Pour télécharger l'interview : https://lautremonde-radio.fr/itw.Hooks.and.Bones.07.2024.mp3

 

No More Waiting : le groupe de punk hardcore de Clermont-Ferrand a un son relativement mélodique pour les instruments avec un chant saturé qui tranche bien.

 

Des passages instrumentaux planants ou énergisants avec beaucoup de variations.  Cela vous surprend régulièrement et donne une écoute très intéressante.

Il y a un son bien équilibré qui vous est balancé avec ce chant éructé. 

Vous pouvez danser, regarder ou participer de la façon qui vous convient. Pas de convention ici, juste le plaisir du partage de la musique.

 

Fatal Move : 

 

Le groupe est déjà venu nous décrasser les oreilles lors d'un événement Riipost Asso. En cette fin d'après-midi du Riipfest 2024, les belges nous ont balancé un set hardcore des plus solides. Amateurs de side to side, de beat down, il fallait être devant la scène.

C’était bien agité.

Du classique en quelque sorte très bien exécuté. Ça tape toujours dans le mile avec ce chant dynamique et puissant, des guitares bien excitées et un groove permanent.

 

Verbal Razors : 

 

Les tourangeaux nous ont proposé leur thrash crossover comme à leur habitude.

Côté guitare ça joue, avec une belle flying v blanche. Un son très tranchant pour un beau rendu, les soli sont rapides et cinglants.

La batterie et la basse donnent des fondations solides à leurs titres qui alternent entre punk, métal et autres réjouissances bien excitées.

Leur chanteur est toujours en mouvement, excité, nerveux.

 

Le show light est compliqué à gérer pour les photos avec beaucoup d'ombre, pour le pas dire une absence totale d'éclairage par moment.

Ça joue bien et fort sur scène.

 

Words of concrete :

Les Allemands sont plus déterminés que jamais. Et d'une extrême gentillesse, comme vous pourrez l'entendre dans leur interview.

Le groupe a fait 15h de trajet pour venir jusqu’à nous.

Ils nous délivrent un son très direct qui ne laisse place à aucune ambiguïté. Ça tape dur et sans relâche. À l'image de leur chanteur, le son du groupe est affuté. Sec.

C'est d'une redoutable puissance, ce hardcore qui vous rappelle l'importance de ne jamais jeter l'éponge. Il y a toujours de l'énergie à puiser quelque part pour mieux rebondir.

Un bulldozer vient de nous rouler sur le dos.

Avec une batterie qui claque et qui est épaulée par une basse tendue. La guitare est là pour vous envoyer des riffs bien affûtés.

Et ce chant si classique du hardcore: scandé et découpé pour mieux vous exploser à la figure.

Le groupe est une bombe à fragmentation qui est pour vous rappeler que quelles que soient les blessures ou les épreuves, vous avez toujours la force de les surmonter en allant rechercher au fond de vous-même si besoin.

Quel engagement physique !

Pour écouter l'interview: 

Pour télécharger l'interview: 

https://lautremonde-radio.fr/itw.Words.of.concrete.07.2024.mp3

 

Insanity Alert : 

Les thrashers d' Insanity Alert sont complètement déjantés. Rien de plus normal, c'est annoncé dans leur nom. Nous attendions beaucoup de leur show. Surtout après notre échange quelques heures avant le concert. Kevin nous a fait un festival d'autant qu'il parle un peu français.

Le public est là pour l’inciter à continuer ses élucubrations et autres free-speech pleins d'humour et de 2nd degré.

Les musiciens sont d'un sacré niveau pour suivre ce rythme infernal. Ce gros bordel fait bien plaisir à voir et à écouter.

La basse est rebondissante. Et il va jusqu’au milieu du circle pit qui se transforme en chenille géante !

Et la guitare qui envoie des étincelles ! Un son énorme, qui se détache et vous en met plein les yeux et les oreilles.

 

 

Avec entre les morceaux des messages primordiaux sur la tolérance, le respect et l'acceptation des autres. Et des panneaux pour expliquer ce qui va suivre dans le titre suivant.

C'est complètement fou ! Et mémorable comme tous les concerts d'Insanity Alert !

Énorme !

Pour écouter l'interview: 

Pour télécharger l'interview:  https://lautremonde-radio.fr/itw.insanity.alert.07.2024.mp3

 

 

Knuckle Dust :

 

Les londoniens sont là pour un échange de bonnes vibrations. Le message est clair : c'est un partage d'énergie qui se produit ce soir. Tous ensembles dans la tolérance et le respect.

Le niveau d'agitation du mosh pit est monté d'un cran supplémentaire.

Le son n’est pas forcément rapide ou lourd, mais avec les deux chants qui sont bien graves, cela donne une sensation de lourdeur. Des riffs appuyés, un rythme bien marqué à la voix et c'est un effet de marteau-pilon. Il faut dire que les 2 têtes d'ampli pour la guitare donnent un gros son à la fois gras, lourd et audible. Une démultiplication de la puissance en quelque sorte.

Side to side et autres raffinements sont au programme devant la scène.

Et le groupe n’hésite pas à s'arrêter immédiatement quand un festivalier s'est senti mal le temps qu'il soit en sécurité. Avec ce message "santé et sécurité en priorité, que ce soit dans la salle de concert ou dans sa vie personnelle, il est important d'être fort et de faire front ensemble. Nous n’avons qu’une vie, nous sommes là pour nous créer des souvenirs authentiques ce soir. "

C'est assez terrible comme show.

 

Birds in row :

Ambiance punk rock hypnotique pour Birds in row. La batterie a des patterns répétitifs, les guitares et basses balancent de véritables nappes de son en continu. Les deux chants survolent l'ensemble. C'est un résultat sonore qui donne en alternance le chaos et le calme. Mais ne vous fiez jamais aux apparences, un changement est toujours possible à chaque instant pour mieux vous prendre dans l’œil du cyclone ou sur les extérieurs de la tornade.

 

Birds in row capte votre attention sans que vous vous en rendiez compte. Vous êtes très vite agrippé par leur déferlante sonore. Et toujours piqués par ces voix saturées et visuellement pas des effets de stroboscopes.

Un show très compact.

 

Harmsway :

 

 

Les Américains ont sorti le grand jeu. Un set bien musclé et puissant. Le son dans la salle Oésia est bien compact. Vous prenez chaque riff en pleine figure. Pas d'échappatoire. Avec des variations dans la set list pour avoir des titres très énergiques et d'autres plus ambiants pour permettre aux moshers de reprendre leur souffle. C'est imparable.

 

Cette présence sur scène, où tout repose en apparence sur le physique du chanteur, mais la musique est un mur sonore immense. Que vous prenez de pleine face à chaque instant.

Une reprise de Sépultura avec Propagenda en fin de set c'est toujours bien efficace.

Ces riffs assourdissants ! Lourds, puissants… quelle expérience. Un vrai plaisir de les revoir, cette fois à la maison, après leur concert au Hellfest 2024.

 

Une fois de plus, nous adressons nos compléments et nos félicitations à Riipost Asso pour cette programmation et cette organisation impeccable. Rendez-vous l'année prochaine pour de nouvelles réjouissances.

 

Xavier

 


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