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Omega Sound Fest vendredi : 


Le temps d'arriver sur place, de récupérer nos bracelets, le groupe Arcania était déjà en train de jouer son deuxième titre. Heureusement, et c'est bien l'avantage de l’Omega Sound Fest, les concerts durent longtemps. 45 minutes de thrash de la part d'Arcania et quoi de mieux que d'avoir le groupe sur scène le jour de la sortie de leur album Lost Generation. C'est aussi l’occasion pour Arcania de proposer des morceaux de leur première production. 


Leur thrash bien classique tape bien fort, avec ce petit côté moderne et appuyé par moment. Ces fulgurances dévastatrices. Le groupe est là pour profiter. Les sourires du bassiste le confirment à chaque instant et le public est là en connaisseur. Ces soli de guitares sont aussi véloces que tranchants. 
Du très bon et très gros son, comme on devrait en faire plus souvent.
 


pour télécharger l'interview  itw.Acania-10-2024.mp3
 

 

Crisix 


Comme l'affiche le groupe sur son backdrop. Ils sont le frenchiest non French band ! Leur thrash bien speed est toujours un vrai plaisir à entendre. Devant une salle ultra-pleine ce soir, la sécurité a eu du travail avec tous les slammeurs. Pogo, circle pit, c'était bien agité devant. Avec un son bien lourd pour vous en mettre plein les oreilles. Avec la voix du chanteur qui monte, comme vous le savez, de temps en temps, dans les aiguës pour bien vous cisailler les tympans.


Quelle énergie. Je ne me lasserai jamais de les voir s'agiter autant pour nous donner un métal survolté. Quand le public réagit aussi bien d'un bout à l'autre de la salle, c'est un réel échange qui se produit. Avec quelques échanges en français au passage. Ce soir, comme l'annonce le groupe, « on va faire la fête ».


Cette ambiance de folie, avec les maracas en fin de titre, le minicosplay one piece, etc. Avec le public qui tape dans ses mains à chaque occasion Crisix nous a régalé une fois encore. Avec quelques titres sur lesquels le groupe change ses instruments en milieu de set pour bien s'amuser, comme à leur habitude : Fight for your right (Beastie Boys). Une intro de Pantera. Antisocial de Trust ! 


Et pourquoi se gêner autant, aller jouer de la guitare en slammant comme l'a fait Marc "Busi" Busqué Plaza!
 

 

Ultra vomit


Ah oui, quand même !
Le groupe a un putain de son. Et la facilité apparente qu'ils ont à jouer, ce n’est pas donné à tout le monde. Le public est là pour eux et chante jusqu’au fond de la salle et à tout âge. Voir une fillette sur les épaules de son père chanter les paroles de "un chien géant ", c'est assez incroyable ! Et question transition entre les titres, Ultra Vomit a un savoir-faire indéniable.

Quel enchaînement de blagues ! C'est drôle à chaque fois et si respectueux en même temps. Quelle maîtrise du second degré. La tête d'affiche est là pour leur deuxième date de leur nouvelle tournée pour fêter la sortie de leur excellent album "Ultra Vomit et le Pouvoir de la Puissance". Le décor de cinéma, les mimiques, les visuels et le son : quelle performance.

Le groupe assure dans tous les registres. Véritable pièce de théâtre et show metal Ultra Vomit est très en forme. Merci infiniment pour ce moment intense où le groupe n’a pas oublié ses premiers amours pour des ambiances plus grind. Dire que le premier album « m patate » a 20 ans ! Et comme Crisix est là ce soir, tout le groupe vient chanter sur le titre « patatas bravas" Et Andreas Martin qui vient chanter sur "Je collectionne des canards vivants" 


Parfait !
 
 
Brutal Sphincter

 
Certes, comme le craignait Germain, bassiste du groupe (écouter son interview), une partie du public est partie après Ultra Vomit.
Mais peu importe, car il est resté bien assez de festivaliers pour avoir une belle ambiance et aussi assez de festivalières pour permettre un circle pit exclusivement féminin, une des spécialités et des idées novatrices de Brutal Sphincter. Avec des messages très revendicateurs sur la tolérance, le droit à l'avortement, etc. Le message est clair, ici nous sommes tous dans une safe-zone où tout le monde a droit au respect.


Le son de façade est fracassant. Ça joue vite et fort. Avec une batterie qui percute fort grâce à un bon trigger. La basse est à la fois profonde et claire, ça claque. La guitare est, elle, vrombissante. C'est-à-dire que vous n’avez pas forcément l'impression de l'entendre, mais quand elle est toute seule sur le devant de la scène, vous avez cette espèce de bourdonnement qui vient vous racler les oreilles, qui vous saute dessus. Et les deux voix grind à souhait, avec tous les effets naturels ou non qui sont associés pour mieux vous en mettre plein la tête. 

Brutal Sphincter en profite pour annoncer à tout le monde ce que Germain nous a dit quelques heures plus tôt : un nouvel album va sortir en 2025. De quoi ravir tous les fans qui aiment danser, se trémousser ou plus simplement s'agiter sur un son bien gras.


pour télécharger l'interview : itw.BrutalSphincter-10-2024.mp3

 


Une belle fin de soirée bien salée comme nous aimons.

 

Tiphaine et Xavier

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