Date : 27/06/2024
Salle : Open Air
Ville : Clisson


Préambule : édition 2025 : du 19 au 22 juin.
Mise en vente des pass le mardi 9 juillet à partir de 13h sur le site officiel : https://tickets.hellfest.fr/


Une arrivée sans encombre la veille. Tout est parfaitement rodé : parking / navette / pose de bracelets, rien à redire. Au contraire : félicitations pour cette organisation impeccable.
Les phases finales du concours de Air Guitar, les différentes zones qui vont se surcharger de festivaliers : le calme avant la tempête \m/ \m/


Broken Bomb sur la hellstage ambiance bien énervée en ce début de journée avec la cathédrale qui ouvre ses portes.

Entre punk / rock cross over. Le message est toujours clair : que la musique soit le drapeau de la liberté face aux fascistes.
Une belle énergie et une envie de partager une passion commune avec les festivaliers présents devant la scène.
Une agréable mise en jambe.


Savage Lands :
Un gros stand pour cette initiative impressionnante qui ne cesse de grandir.

Sur place, notamment, une expérience immersive qui vous fait avancer dans une forêt en feu qui se reconstruit au fur et à mesure de votre avancée, pour finir avec un Photo Booth Savage Lands, parfait pour avoir un joli souvenir avec ses amis.
Le projet prend de l'ampleur. Vous le constatez avec la liste des musiciens de métal qui s'investissent dans le projet.
Pour avoir parlé avec un bénévole : ce dernier me signale que Savage lands est le seul projet de cette ampleur qui allie musique et environnement. Espérons que cela donne des idées à d'autres courants musicaux, car la cause est importante.
Lors du Hellfest vous pouviez participer à une tombola avec des jolis lots à la clé, par exemple les guitares exposées sur place. Si vous vouliez plus d'informations sur ces guitares recyclables, le luthier était présent. Tout le monde se mobilise sur le sujet. Le Hellfest a annoncé pendant le festival un partenariat sur plusieurs années avec Savage Lands. Pour le concert donné sur la mainstage, rendez-vous demain (il va y avoir du beau monde avec de nombreux/ses invité(e)s.

Il y a ceux qui attendent plus de 3heures pour avoir du merchandising du festival !

De mon côté, j'ai préféré aller faire un tour sur les nouvelles installations, notamment avec la très belle et impressionnante Gardienne des Ténèbres.

Je suis revenu prendre un parpaing dans la figure avec le brutal death d'Atrocia.

C'est lourd, violent avec des soli de guitare plus aériens. Cette batterie qui pilonne sans relâche, le chant guttural très grave vous enfoncent toujours et encore et même davantage.


Début des concerts dans l'enceinte du festival :

As in hell : un groupe plaisir.

Avec un line up bien sympathique s'il en est. Michael Poulsen (volbeat), Marc Grewe au chant (ex morgoth, insidious disease) et 3 amis pour compléter le tableau. Du death old school qui vous vibre dans les oreilles. C'est un groupe de passionnés qui rend hommage à un style qui a bercé leurs jeunes années. Il y a un côté nostalgie quand vous écoutez As in hell, une sorte de machine de remonter le temps qui vous secoue. Les t-shirts portés par le groupe ne laissent aucun doute : deicide, bolt thrower, death.


Morne :
Quand on parle de musique compacte, Morne devrait être le premier nom de groupe qui vienne à l'esprit. Vous êtes pris dans un étau des plus étouffants d'un bout à l'autre de leur concert. Les longues plages instrumentales sont suffocantes. Et ce ne sont pas les parties chantées qui aèrent leur musique, loin de là.

C'est d'une densité incroyable avec une présence sur scène assez folle. Avec leur musique seule, ils imposent leur marque.
C'était intense.


Immolation : 30 ans de carrière !

Les New Yorkais sont plus qu'une référence en termes de Death Metal. Il est toujours bon de reprendre une leçon avec ceux qui ont façonné le style. Quel son puissant avec ces guitares qui sont d'un tranchant sans égal. Les soli finissent de vous cisailler. Et cette batterie qui est en permanence sur le pied de guerre. Sans oublier le chant et la basse qui sont le point d'orgue de cette débauche de violence.
Le public est concentré sur ce qui se joue sur scène, mais à chaque sollicitation du chanteur, les cornes s'élèvent, les applaudissements et les cris pleuvent entre les morceaux.


(Dolch) a un son à la fois envoûtant, hypnotique et abrasif. Ne vous laissez pas amadouer par la voix et les gestes délicats de la chanteuse. Leur doom/gothic-rock peut lâcher les chevaux sur des envolées pleines de saturations.

Cette ambiance entre chien et loup est le résultat d'un beau savoir-faire.
Laisser la magie opérer ? Mais oui, abandonnez-vous dans les limbes de leur musique.


Brujeria :

La guérilla mexicaine est en place. C'est la révolution sur scène ! Avec leurs 3 chanteurs, ça déboîte sévère. Ambiances sombres, occultes et sales, tout ce qui nous plait.
Leur son très sec et martelé avec une férocité. Le groupe s'engage à 100%.


Sylvaine :

La musique en live de Sylvaine prend une toute nouvelle dimension. Le côté électrique laisse la part belle à la fureur et aux émotions.

 

Sa voix, légère et lumineuse, vous transporte. Mais attention, quand la saturation s'invite, c'est comme un petit coup de fouet qui ne manque pas de mordant.
Et ce titre presque à cappella, toute seule en milieu de set, c était magique.
Sa longue chevelure claire et ondulée, dans laquelle se reflètent les lumières, participe à l'ambiance qui est créée par sa musique.
C'est une atmosphère à la fois forte et aérienne que nous a proposée l'artiste ce soir.
Et ces acclamations du public ! Clairement, Sylvaine était attendue ce soir. Cela fait plaisir à voir et à entendre.
Et cette dernière chanson folk qui tient tant à cœur pour Sylvaine au point qu'elle en a fait un EP, reprise a cappella seule sur scène : de toute beauté !


Afin de changer de mes habitudes, j'ai fait le choix d'aller à la rencontre de Graveyard, un groupe suédois de heavy blues psychédélique.

Le groupe est un mélange de cross over de tant de styles : rock, blues évidemment, avec du folk aussi, un côté psychédélique bien sr. Des ambiances progressives, un touché à la guitare des plus intéressants et une utilisation des effets qui sont bluffants. Le solo de guitare d'un titre avec une pédale wahwah vous emmène sur un son proche de l'harmonica ! C'est dire si le groupe a un horizon sonore vaste, toujours avec un sens de la mélodie et du groove. Une totale découverte pour ma part, pour ma très grande joie.

Pour la suite du festival : lien compte rendu vendredi Jour 2 : Hellfest 2024 - jour 2 - Vendredi