Depuis ses débuts en 2017, Witch Fever s'est rapidement hissé sur le devant de la scène alternative britannique bouillonnante, sans réellement rentrer dans des cases établies. Fusionnant la férocité du punk, le malaise gothique et des atmosphères doom à une certaine vulnérabilité, le groupe voyait son premier album, Congregation, acclamé par la critique pour sa puissance cathartique et son intensité à sa sortie en 2022. Avec FEVEREATEN, Witch Fever affine son son et l'emmène toujours plus loin, en terre inconnue.
Produit par Chris W Ryan (NewDad, Just Mustard, Enola Gay) FEVEREATEN est le fruit d'un processus crĂ©atif intense et libĂ©rateur. Plus lourd, plus sombre et plus inquiĂ©tant que son prĂ©dĂ©cesseur, celui-ci puise autant dans le metal que l'ambient, le hardcore ou le slowcore. Au-delĂ de porter au grand jour les influences les plus lourdes et les atmosphères les plus sombres de Witch Fever, ce nouvel album leur ajoute des textures bruitistes, des mĂ©lodies obsĂ©dantes ou encore du violoncelle. Rien d’étonnant donc Ă y retrouver Ă la fois la marque de fabrique punk du quatuor et un son plus ample, plus expĂ©rimental. “Nous voulions vraiment avoir un son plus puissant.” affirme d’ailleurs Alex Thompson (basse).Â
Pour ses textes, FEVEREATEN s'inspire des expériences traumatisantes qu'Amy Walpole a vécues en grandissant au sein de l'Église charismatique, mais avec une certaine lucidité et une volonté de revendication. Un titre qui traduit les extrêmes émotionnels présents dans l'album : le sentiment d'être consumé par un traumatisme, une histoire ou une identité. FEVEREATEN, c'est « être au bord du gouffre sans jamais tomber », explique Walpole dont l'autisme a été diagnostiqué pendant le processus d'écriture ; un moment qui a remis en question une grande partie de sa vie et de sa production créative.
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