Portés par la créativité débordante et l'imagination macabre de Seth Metoyer, avec le soutien constant du bassiste Kris Olson et du batteur Tim Olson, les grindeurs américains Pulpit Vomit ont sorti une multitude de singles depuis leur création en 2022, dont la redoutable interprétation festive de « Jingle, Jingle, Jingle ». L'heure est venue de dévoiler leur premier album, une collection de cauchemars déchaînés, concrétisés par un grindcore survolté et un métal extrême dévastateur. Il est temps de plonger dans un monde où les lois de l'existence sont obsolètes et où la logique de la folie règne, de regarder derrière les murs de la folie à travers le prisme de l'hôpital.
Sans vous laisser une seconde pour respirer, Pulpit Vomit vous projette dans l'atmosphère déroutante de leur asile, avec le morceau d'ouverture « Razor Jaw » qui vous prend à la gorge tel un loup enragé. Sauvage, furieux et sauvagement dément, il n'y a nulle part où se cacher, la basse crasseuse, les riffs schizoïdes, la batterie percutante et le chant dément frappent fort sans répit. Pourtant, malgré sa nature souvent frénétique, Hospital Lens recèle une corne d'abondance de terreurs. Le titre trompeusement anodin « Untitled Instrumental », tapi au cœur de l'album, ouvre un groove d'horreur intimidant ; désorientant, dissonant et profondément blessant. Ses volutes d'atmosphère glaciale se propagent, infectant chaque morceau et évoquant des visions indicibles. « Midnight Nun » est l'épopée d'Hospital Lens, dépassant la barre des trois minutes dans une démonstration absolument pulvérisante de brutalité sans limites, tandis que le premier single, « The Filth », s'infiltre au plus profond de votre esprit, injectant la panique tout en suintant de vos recoins secrets dans une vague de boue suffocante. Du poids hurlant de la terreur imminente de « No Place In Power » à la rage déchaînée de « Spewing Vomit From The Pulpit », Hospital Lens est élémentaire et inarrêtable – une incroyable poussée d'adrénaline !
Hospit Lens entamera son règne de chaos et de ruine le 27 juillet, lorsque Rottweiler Records et Broken Curfew Records lâcheront ses chaînes. Le son de Pulpit Vomit dépasse toutes les attentes et devient un nom à retenir dans le royaume de la folie grindcore.
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