Sortie de Blodsträngen le 1er août chez Pelagic Records
« Strings of Red » en streaming dès maintenant.
Les inimitables expérimentateurs noise de Göteborg, Blessings, sortiront leur troisième album, Blodsträngen, le 1er août chez Pelagic Records.
Aujourd'hui, le groupe dévoile un premier aperçu de son prochain album, le puissant « Strings of Red ».
Écoutez et précommandez : https://orcd.co/blessingsb
Regardez : https://youtu.be/_tyrONqduDQ
Le nouvel album commence et se termine dans le même espace : la salle de répétition.
Entre ces moments, Blodsträngen ne connaît aucune limite ; il ravage votre sanctuaire intérieur, bouleversant tout ce qui vous est cher, détruisant tout ce qui vous est cher et dessinant sur les murs tout en haletant, bavant et marmonnant dans des langues étranges…
Les quatre membres de Blessings, déjà vétérans de nombreux groupes et de plusieurs scènes distinctes dans leur Suède natale, se sont réunis avec l'idée de créer quelque chose de totalement personnel, plutôt que de faire des compromis pour s'intégrer ailleurs. Le son qui en résulte est une cacophonie d'influences où rien n'est sacré et où aucune idée n'est rejetée ; seul compte le fait de jouer ensemble une musique écœurante et forte dans une pièce.
Blodsträngen, que l'on peut traduire par « La Lignée de Sang » ou « La Corde de Sang », est une autre évolution vivifiante du son véritablement inimitable de Blessings. Il pousse encore plus loin les éléments percussifs et texturés du groupe pour embrasser une palette sonore débridée mêlant synthés modulaires, feedbacks de guitare écrasants et même quelques cloches de vache.
Il n'est pas surprenant que le premier album de Blessings, Bittervatten (2012), soit abrasif, grinçant et étrangement percutant, le groupe parvenant à peine à contenir le déluge d'influences venues de tout le spectre heavy. Des années de tournées quasi incessantes et d'expérimentation créative ont suivi, suivies de Biskopskniven (2021) ; Toujours aussi assourdissant et résolument conflictuel, l'album a apporté une dose de patience précaire et de retenue bouillonnante, tandis que le groupe s'affranchissait du superflu et trouvait une nouvelle menace dans la répétition mécanique, grâce au batteur Mattias Rasmusson et au synthétiseur/percussionniste Erik Skytt.
À ce jour, chaque album de Blessings comprend une chanson intitulée « Strings of Red », un récit tacite qui retrace le parcours unique du groupe à travers les genres. Ainsi, le premier single de Blodsträngen, « Strings of Red », fait vibrer les pulsations avec une boucle percussive entraînante avant que le morceau n'explose brusquement en un chant funèbre thrash metal à double mesure, mené par la voix grave de Fredrik Karlsson, rapidement rejoint par Johan G. Winther. Mais avant même qu'on s'en rende compte, la chanson fait à nouveau volte-face lorsqu'un motif de synthé cauchemardesque, façon prog, s'empare du morceau et plonge tout le monde dans une spirale descendante, mêlant euphorie et délire.
Par ailleurs, des titres comme « No Good Things » associent le son de basse le plus crasseux que vous ayez jamais entendu à un refrain de synthé traînant et ludique, façon xylophone, et à un chant de baryton envoûtant, avant de s'effondrer sur lui-même, sous des riffs de guitare colossaux et des blast beats black metal.
« Alt Vi Kan Ge Ar Upp » (Tout ce que nous pouvons donner, c'est se lever) est aussi tranchant, anguleux et cathartique que le titre du morceau le suggère. Un groove 3/4 implacable trébuche sur lui-même tandis que le grondement des guitares atteint son paroxysme et que le morceau se transforme en une valse doom à mi-temps, avec des mélodies douces-amères et planantes d'orgue et une complainte vocale angoissée qui se mêlent pour créer un moment d'une beauté stupéfiante avant de s'effondrer en ses parties séparées et de disparaître…
Blodsträngen, c'est Blessings qui peaufine son son délibérément dissonant tout en ratissant large pour des influences toujours plus décalées et expérimentales ; un ensemble disparate d'idiosyncrasies que le groupe parvient tant bien que mal à rassembler en un son cohérent, captivant et puissant. Le groupe laisse les messages et les significations de sa musique ouverts à l'interprétation afin de partager cette ouverture d'esprit avec son public, car rappelez-vous, en fin de compte, seul compte le fait de jouer de la musique à un volume écœurant ensemble dans une salle.
Blessings line up :
Fredrik Karlsson
Mattias Rasmusson
Johan G. Winther
Erik Skytt
Blessings online:
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Side A
1. Raised On Graves
2. Strings of Red
3. Clean
Side B
4. No Good Things
5. Alt Vi Kan Ge Ar Upp
6. Copper + Dirt
7. Through Veils of Glass and Silica