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Black Mantra :  

 

     

 

Début de concert à l'heure dite : 18h30 et ça fait plaisir à voir, déjà du peu de monde devant la scène et au fur et à mesure, le public continue d'affluer. 

Il doit déjà y avoir 200 personnes au moins pour se mettre en forme avec le hardcore de Black Mantra qui n'a peur de rien, y compris d'interpréter des titres reggae !  

C'est un son très direct, avec un chanteur qui fait des allers-retours sur le devant de cette immense scène de la salle Oésia. Ça joue dur tout en étant entraînant, dans une belle ambiance qui se détend sur les titres reggae. Ce qui permet d'entendre un chant clair, délicat. Un vrai contraste avec les titres hardcore qui sont éructés avec une belle violence. C'est sec et percutant, surtout sur la batterie, avec une basse bien énergique et rebondissante. 

Avec des titres plus punk-rock à l'occasion qui sont de vraies sucreries dans leur set. 

 

Pour écouter l'interview du groupe : 

Pour télécharger l'interview : https://lautremonde-radio.fr/itw.BlackMantra.07.2025_RiipFest.mp3

 

Alma :

 

Les locaux et habitués des organisations de concert par Riipost Asso nous font un bon (petit) show dont ils ont le secret.  

Leur hardcore / punk / métal crossover est toujours une valeur sûre. Ce qu'il faut de lourdeur, un côté abrasif et de quoi s'amuser dans le pit pour mosher ou danser. C'est cet art inimitable du dosage savant et minutieux que nous proposent les tourangeaux. Toujours à jouer à la frontière pour sauter les pieds joints sur la bonne zone musicale et vous électriser.  

 

La chanteuse envoie avec une belle énergie que nous lui connaissons.  

Parfait pour entamer la soirée bien en forme. 


Pour écouter l'interview :

Pour télécharger l'interview : https://lautremonde-radio.fr/itw.Alma.07.2025_RiipFest.mp3

 

Worst Doubt : 

     

Quelle agressivité. Le groupe ne laisse aucune échappatoire. Avec un chanteur qui fait les cent pas de long en large sur le devant de la scène. Ça envoie du lourd. Avec une batterie pas forcément très rapide, mais qui fait mouche avec des frappes bien sèches et des beat down ultra-efficaces. Des guitares tranchantes. Ça donne un pit bien énervé, des Side to Side des plus toniques et même un petit circle pit. Le public est comme chauffé à blanc. Ça arrache fort avec des soli de guitare qui durent bien longtemps pour mieux repartir avec un bon riff saignant. 

Ça envoie !  



 

Brat : en ce 4 juillet, jour de la fête de l'indépendance aux usa, le groupe est en fin de tournée européenne avec Napalm Death 

     

Quelle mise en scène, avec un micro casque qui libère les mains de Liz pour lui permettre toutes les excentricités possibles : entre sourire de pin-upp, pose de cheerleader et grimace de hardcoreuse vous n’êtes pas au bout de vos surprises avec un show de Brat. Ces intros pop, un son en complet décalage avec le métal extrême que balance le groupe. Et quel son. Par contre, il valait mieux être dans le fond de la salle, car tout devant, sinon, vous ne pouviez pas profiter de l'ensemble des instruments et de la voix. Et ça vaut le détour. Un maelstrom gras et poisseux qui vous emporte comme une coulée de boue.

 

C'est bien lourd et en contraste avec la fausse fragilité de Liz. C'est un savant mélange entre blague, hommage et satire que Brat propose sur fond de metal grind core. Il y a quelque chose de toujours surprenant dans leur show. Entre les riffs d'une rapidité folle et si plombés. La voix toute douce de Liz quand elle parle pour présenter les morceaux qui est ultra-gutturale quand elle chante.

Cette batterie redoutable qui va à une vitesse dingue et qui vibre sous les coups. Et la basse qui vous percute encore et toujours. 

Un beau chaos sur scène. Une extraordinaire expérience. 

 


Pour écouter leur interview :

Pour télécharger l'interview : https://lautremonde-radio.fr/itw.Brat.07.2025_RiipFest.mp3

 

All Out War : 

   

Mais que s'est-il passé ! Un véritable cataclysme. Ce bordel sur scène ! Ça bouge dans tous les sens, avec un pit agité. Et des stage dive parfois hasardeux, mais pris dans le feu de l'action…  

All Out war est allé chercher des titres récents et des anciens comme annoncé dans l'interview. Avec un titre de leur premier EP qui rappelle leur première venue en France où ils avaient joué avec Kickback (séquence souvenir et nostalgie pour les vétérans de la scène hardcore). 

C'est dingue la maîtrise et l'énergie de All Out War. Tout est fait pour vous surexciter. Avec des passages plus posés (mais tout est relatif) pour mieux vous faire décoller, sauter et surtout vous amuser au milieu de cette déferlante de métal. C'est un très bel exemple d'échange avec le public. Partage de micro avec le public sur scène, les flux d'énergie vont dans tous les sens pour se connecter dans une explosion de chaleur dans la salle Oésia.  

C'est d'une intensité qui marque et impressionne. 

Pour écouter leur interview :

Pour télécharger l'interview : https://lautremonde-radio.fr/itw.All.Out.War.07.2025_RiipFest.mp3

 

 

Napalm Death : Avec un nouveau bassiste actuellement. 

   

Le groupe était très attendu par un public de connaisseurs. Avec une petite montée en puissance de quelques instants durant lesquels Barney prend la pose avant que les choses sérieuses commencent. Puis le déluge s’abat sur la salle Oésia. Un concert de Napalm Death, c'est toujours un moment intense. Une expérience de (sur)vie, qui laisse des traces. Vous en ressortez transformés et avec la furieuse envie de les revoir. Avec quelques échanges avec le public pour présenter des titres comme Contagion : un titre dédié aux réfugiés. Avec un discours clair et engagé contre le fascisme.  Le titre Suffer the children est lui, une attaque contre la religion. Nous avons eu droit également à un titre extrait de Enemy of the Music Business avec Necessery Evil sur la liberté de penser. Ou le classique Scum.

Le set est savamment construit avec une première partie ultra-violente et bien grind, jusqu’à un point de bascule qui vous permet de reprendre vos esprits. Pour mieux repartir dans l'ultraviolence.  

     

 

Quelle rapidité d'exécution. Quelle explosion. À chaque moment que vous allez trouver un peu moins énervé, vous vous faites piéger comme si vous veniez de marcher sur une mine. C'est d'une férocité ! 

Et cette batterie qui avance d'un bloc puis vous saute à la gorge. Comment peut-on accélérer alors que la musique est déjà supersonique ?  

Le groupe existe depuis presque 40 ans ! (anniversaire en 2021) et ils en imposent comme personne. 

Quel immense respect nous avons pour Napalm Death. Et merci à Riipost Asso pour avoir osé programmer un groupe aussi extrême et légendaire. 

 



Un début de festival phénoménal. La suite des réjouissances : lien vers le samedi prochainement.