https://www.dargaud.com/bd/witch-club-bda5507520

 

Hors Collection Dargaud

112 pages couleurs

Date de parution : 10/03/2023

EAN : 9782505119722

 

La Bruja, sorcière doyenne du Witch club et logiquement la plus puissante de ses membres, annonce qu’elle est sur le point de concocter un élixir révolutionnaire pour le monde de la magie. Ses paires s’oppose à cette création la laissant vexée et même un poil en colère mais toujours aussi déterminée à poursuivre son objectif. Avant cela, elle rend une petite visite à l’école de magie pour voir sa nièce, Norah. Cette dernière est une « sans-magie » et vit mal les choses d’autant que ses camarades ne lui épargnent pas les moqueries. Elle se persuade qu’à force de travail elle touchera son but. Sa tante ne confirme rien mais lui annonce qu’elle sera moins présente auprès d’elle pendant quelque temps. Dans la foulée, elle disparaît inexplicablement. Et Norah se rend à son manoir pour y trouver une explication. Elle tombe alors nez à nez avec le tronc du Diable invoquer incomplètement par le familier de sa tante. Après quelques échanges, la jeune fille se rend compte qu’elle va devoir faire alliance avec le seigneur des enfers si elle veut retrouver La Bruja. Mais sans magie ce sera compliqué.

 

« Witch Club » est un one shot qui reprend la trame de « Sac à diable » un album dont le tome 1 était paru chez Dargaud en juin 2021. Un nouveau format et une histoire complète plus tard, voici Witch Club qui offre une conclusion à l’histoire. On y explore donc des mondes fantastiques et surtout les luttes d’influences entre démons pour mettre la main sur les Enfers dont nous voyons quelques moments croustillants. Les complots vont bon train et notre sorcière sans pouvoir n’a pas sa langue dans sa poche mais pas beaucoup de marge pour agir. Elle ne s’en laisse pas compter par le diable et révèle une belle personnalité.

Le titre me questionne toutefois quelque peu car nous sommes plus entraînés à la suite des démons que des sorcières même si le fait que Norah n’ait pas de pouvoir soit primordial dans le récit comme annoncé en fin d’ouvrage pour une raison que je ne donnerai évidemment pas. Ne vous y trompez pas « Witch Club » n’est en aucun cas une version d’école de sorcellerie bizarre comme on peut en trouver dans la littérature de genre best seller ou dans une certaine série récente à succès. Il s’agit de la politique sulfureuse des enfers et de la façon dont les sorcières agissent en régulatrices. De l’inédit donc, et c’est quand même mieux qu’une narration sous influences n’est-ce pas ?

 

Tiphaine