
Date de sortie : 21.11.2025
Label : Frontiers Music s.r.l.
“The Wild Card” Tracklist:
1. Out With A Bang
2. Rodeo
3. 1985
4. Endeavour
5. Hand On Heart
6. Heaven’s Waiting
7. Back To The Future
8. Mad Honey
9. Adam & Evil
10. Your Majesty
11. Night Brigade
12. In The Blink Of An Eye
13. One Minute To Breathe
Line Up:
Robert Ernlund - Lead Vocals
Anders Wikström - Guitars/Vocals
Jamie Borger - Drums
Patrick Appelgren - Keyboards/Vocals
Nalle Påhlsson - Bass/Vocals
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Treat dpropose un dixième album qui cogne comme un poing ganté de velours
The Wild Card balance entre deux époques sans jamais choisir son camp. Le disque capture cette tension entre la chaleur synthétique des eighties et une mélancolie plus contemporaine, celle des bilans et des regards en arrière. Les guitares d'Anders Wikström alternent entre puissance brute et finesse, découpant des riffs entrainants avant de glisser vers des soli bien travaillés. Les claviers de Patrick Appelgren structurent les morceaux. La production de Peter Månsson donne à l’album un son moderne et poli.
Né à Stockholm en 1981 sous le nom "The Boys", Treat s'impose rapidement dans le paysage glam-metal scandinave. Après une hibernation forcée dans les années 90. Le groupe livre avec The Wild Card une chronique intime de leur odyssée, un album-témoignage où chaque titre porte un fragment de leur histoire, de leurs débuts brûlants jusqu'à aujourd'hui.
"Out With A Bang" célèbre cette philosophie de l'arène : entrer dans la bataille non pour gagner, mais pour appartenir au clan des vivants, des résistants.
"Rodeo" poursuit cette chevauchée dans un western punk électrique. Tourbillon de guitares, riffs accrocheurs. La joie explosive qui en émane crée cette tension euphorique caractéristique de l'album.
"1985" fonctionne comme une capsule temporelle sonore. Le morceau capture l'année charnière qui métamorphosa Treat, celle de leur premier album et de leur percée. La voix de Robert Ernlund tremble presque sur ce titre, portant nostalgie et espoir entremêlés.
Cette chanson évoque une poursuite passionnée et une connexion profonde entre deux personnes, soulignant le sentiment d'être « un » malgré l'incertitude du futur. Le refrain est dominé par un désir ardent de revivre ou de se raccrocher au passé, symbolisé par l'année 1985, où l'on est prêt à « tuer pour remonter le temps ». Ce passé est dépeint comme une période de gloire éphémère, de liberté romantique et de nostalgie des nuits d'été. En fin de compte, elle explore les thèmes de la nostalgie, de la gloire passée et de l'espoir persistant d'une relation, cherchant à maintenir l'intensité du souvenir face au présent
"Heaven's Waiting" déploie une vague de chaleur pure. Harmonies vocales fédératrices, claviers enveloppants, le titre sculpte une atmosphère quasi-euphorique. Le morceau parle de résurrection, de seconde chance, vous portant dans un tourbillon où la vie triomphe. Vous apprécierez une fois de plus le son des guitares.
"Mad Honey" surprend par son riff bien marqué et envoûtant aux sonorités orientales. Le titre vous séduit par sa sensualité troublante.
"Adam & Evil" dépeint le récit d'un passage à l'âge adulte caractérisé par la découverte de la rébellion et de la passion. Le narrateur, lassé d'une existence modeste et sans ambition, trouve son exutoire et son identité dans la musique rock. La rencontre avec un étranger le plus cool marque un tournant, symbolisant une perte d'innocence et l'entrée dans une relation intense et dangereuse. Malgré le danger et le caractère potentiellement destructeur de cette relation , le narrateur ne regrette rien et est accro à l'adrénaline et à la douce tension brûlante qu'elle procure. Une métaphore pour cette transformation brutale qu'impose la musique quand elle devient mode de vie, entre paradis délirant et pacte faustien.
Un titre avec une accroche parfaite et des chœurs qui vous emportent.
"One Minute To Breathe" explore la fragilité de l'existence, la perte d'un être cher, mais aussi la célébration des instants volés au temps. Dans le grand tableau cosmique, nous n'avons qu'une minute pour respirer, alors chaque seconde devient sacrée, chaque battement de cœur une promesse. Ce titre qui clôt l’album vous emmène sur des riffs accrocheurs et tranchés avec des chœurs qui vous portent.
La voix de Robert Ernlund, claire, chaude, vibrante d'émotion. Elle porte l'espoir et la nostalgie avec la patine d'un vieux blouson de cuir usé mais indestructible, incarnant cette esthétique de Treat où glam rebelle et AOR fusionnent.
The Wild Card est un album personnel, une épopée en treize chapitres.
Les atouts sont imparables : des riffs de guitare, qui captent votre attention sans violence, des émotions palpables, des soli qui cherchent à émouvoir, des refrains qui restent en tête. Rien ne freine l'élan impulsé par le groupe.
Treat, quarante ans après ses débuts, prouve qu'on peut vieillir sans s'affadir. Le feu suédois n'a rien perdu de sa puissance.
Xavier