Date de sortie : 26.04.2024

1 The Call
2 The Bunker Zero
3 Radium-V
4 The Syndicat Of Barons
5 The White Butterflies
6 Brotherhood
7 Dark N.'s ego
8 Endless City
9 The Holy Dragon
10 Sword Of Freyr
11 Death Of F-2301 (end of the cycle)

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L'album Green Light du groupe OG.EZ.OR s'impose comme un voyage sonore à travers un univers de science-fiction dystopique, où chaque piste nous plonge dans une ambiance cinématographique sombre et futuriste. Avec une structure narrative solide et des thèmes empruntés aux films de SF, à l'animation japonaise, ainsi qu'à leur propre mythologie, OG.EZ.OR propose une expérience immersive à mi-chemin entre musique industrielle et métal.

Dès la première piste, The Call, vous êtes happé par une atmosphère oppressante. Cette introduction sert d’ouverture au concept global de l’album, où l'appel à la révolte se fait entendre dans un monde ravagé. Le ton est donné : on se prépare à plonger dans un univers apocalyptique. Le morceau suivant, The Bunker Zero, renforce cette impression avec ses riffs lourds et ses percussions mécaniques, évoquant des machines de guerre en marche.

Avec Radium-V, le groupe adopte une approche plus mélodique tout en restant fidèle à son identité industrielle. Les paroles semblent dépeindre une quête de survie dans une ville toxique, faisant écho à des œuvres cinématographiques comme Blade Runner.

 

The Syndicat Of Barons nous transporte dans un autre chapitre de cet univers dystopique, où les barons d’un syndicat contrôlent la vie des citoyens. Ce morceau, plus lent et angoissant, nous plonge dans une ambiance de complot politique.

Le titre White Butterflies introduit une mélancolie inattendue, contrastant avec la froideur des morceaux précédents. Ici, la production met en avant des synthétiseurs éthérés, donnant au titre une dimension poétique et presque introspective. Brotherhood revient à une énergie plus brutale, symbolisant l’esprit de camaraderie et de résistance au sein d’un monde en ruine. Ce morceau pourrait faire écho à des thèmes que l’on retrouve dans l’animation japonaise comme Akira ou Ghost in the Shell. OG.EZ.OR explique que « la chanson Brotherhood illustre la course de moto dantesque entre les deux frères sur Endless City lors de leur mission pour retrouver le Séraphin ».

La piste Dark N.'s Ego se distingue par son approche expérimentale, jouant sur des rythmes dissonants et des textures électroniques complexes. C’est l’un des morceaux les plus singuliers de l’album, rappelant les travaux de groupes comme Nine Inch Nails ou Ministry. Quant à Endless City, il explore la thématique de la mégapole infinie, un classique des univers cyberpunk. Le rythme martelé et les riffs tranchants nous plongent dans une course effrénée à travers une ville labyrinthique.

Avec The Holy Dragon, le groupe introduit une touche mystique à son univers. Ce morceau épique, à la frontière entre le metal et la darkwave, fait appel à des images fantastiques, évoquant des créatures légendaires et des batailles titanesques. Dans ce titre « Les adorateurs sont une organisation fanatique qui agit pour le retour du « Holy Dragon » (le dragon sacré). Ils vénèrent les ARTIFACTS comme des dieux et en extraient l'énergie noire pour alimenter leurs capacités spéciales. Selon leur légende, libérer suffisamment d'énergie noire dans la prison du trou noir depuis le centre de l'univers libérera le dragon sacré. »

Cette montée en puissance vous prépare au morceau suivant, Sword Of Freyr, qui renoue avec des thèmes plus héroïques, inspirés par la mythologie nordique. Les guitares tranchantes et les percussions puissantes confèrent à ce titre une dimension quasi mythologique. L’ajout de sonorité plus ancienne donne un joli contraste avec les riffs de guitare bien industriel. Et les vocalises féminines apportent un relief très intéressant sur cette chanson. OG.EZ.OR nous explique que « Le dragon sacré est une entité chaotique qui, une fois libérée, détruit tout sur son passage. Cachée dans les profondeurs des ombres matérielles, la seule façon pour F-2301 de la détruire est d'utiliser "L'ÉPÉE DE FREYR". Cette épée mythique et lumineuse est la seule à pouvoir le tuer à travers les ombres. La légende raconte qu'un ancien peuple venu du nord aurait emmené l'épée vers l'étoile de Sirius. »

Enfin, l’album se clôture sur Death Of F-2301 (end of the cycle), une conclusion dramatique et pesante, où le cycle narratif se termine. La fin tragique de ce personnage, F-2301, symbolise l’échec d’un système oppressif, bouclant ainsi l’histoire initiée dans The Call. L’atmosphère y est sombre et résignée, mais laisse entrevoir une lueur d’espoir pour la suite.

Les nombreux clips vidéo disponibles sur la chaîne YouTube du groupe, offrent une immersion visuelle dans l’univers d’OG.EZ.OR. À travers des images post-apocalyptiques et futuristes, le groupe parvient à transmettre visuellement la profondeur de ses compositions.

Avec l'album Green LightOG.EZ.OR développe une véritable fresque narrative, s’appuyant sur des influences cinématographiques, de l'animation japonaise et leurs propres récits. L’album propose une expérience à la fois auditive et visuelle, qui ravira les amateurs de science-fiction et de musique industrielle.

Xavier