Date de sortie : 05.09.2025
Label : Musiko eye
1 Heavy Lies
2 Before the End of Everything
3 The Scourge of God
4 Criminal Negligence
5 Kill Me Instead
6 When the Axes Fall
7 Mother Ge
8 Last Dawn (Live)
9 Heroes Die young (Live)
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When the Axes Fall pourrait être la bande son d’un film post-apocalyptique où les survivants brandissent des lames rouillées : sombre, organique, dénuée de fioritures. La production capture cette tension brute. Le groupe revient pour rugir.
Heavy Lies ouvre le feu: guitares tranchantes, basse qui fait trembler, batterie explosive qui martèle sans pitié. Les riffs s'enfoncent en vous comme tout bon titre heavy. Vous serez pris de headbang compulsif. Les textes évoquent le poids du fardeau, la charge écrasante des responsabilités et des choix qui vous broient l'âme.
Before the End of Everything joue sur les contrastes : un mid-tempo qui appuie fort, pesant. Le morceau décrit l'attente angoissée avant la fin, cette lucidité glaciale face à l'inévitable.
The Scourge of God déferle avec une puissance rageuse, alternant vitesse et lourdeur dans des structures solides. Les soli de guitare s'envolent avec une musicalité époustouflante, des éclairs de génie qui illuminent l'ensemble. Le titre évoque Attila, ce justicier impitoyable qui frappe sans discrimination.
Criminal Negligence maintient la pression, avec un tempo un peu plus lent, mais avec un groove tranchant et une section rythmique très solide. La basse et la batterie tissent un mur sonore dense, un terrain propice aux riffs acérés qui ne font pas dans la dentelle. Les paroles abordent la négligence coupable, cette indifférence criminelle qui laisse le monde pourrir.
Kill Me Instead surprend par sa force tranquille, presque mélancolique. Les mélodies deviennent hypnotiques. L'intensité contenue vibre comme une menace silencieuse. Il s’agit ici de sacrifice de soi, de renoncement personnel, de cette abnégation qui vous arrache les tripes loin des clichés guerriers habituels.
Le titre When the Axes Fall est plein d’énergie. Ces duels de guitares virtuoses, sans être clinquants, servent le morceau avant tout. Les haches qui tombent symbolisent le jugement final, l'heure des comptes où les lames s'abattent sans merci.
Mother Ge clôt les morceaux studio avec une audace inattendue : une intro acoustique qui injecte une facette introspective. Mais c’est bien un titre très rock qui s’inscrit à merveille dans l'univers brut de KOB.
La voix de Stéphane Graziani fonctionne comme un fer de lance : puissante, agressive, elle tranche dans le vif avec clarté. Jamais caricaturale, elle porte les mélodies avec l'assurance des frontmen légendaires, nuancée par des growls discrets sur les pics d'intensité. Intégrée à la perfection dans l'esthétique du groupe, elle colle aux riffs comme une seconde peau, amplifiant l'énergie de chaque chanson.
Les deux bonus live, Last Dawn et Heroes Die Young, confirment l'authenticité du son sur scène : énergie communicative, soli de guitare incendiaires, batterie qui tabasse avec intensité. Ces titres vous invitent à aller les voir sur leurs prochaines dates, capturant ce feu brut qui fait la différence entre un groupe de studio et une machine de guerre live.
When the Axes Fall affine le son de KOB sans le trahir : il consolide l’héritage de KOB. avec une production aiguisée.
Xavier
Lien vers l'interview de Stephane, chanteur de KOB : kob-02-12-2025-itw