Date de sortie : 28.02.2025
Label : Magnetic Eye Records

·  1. BRONCO - Scourge Descent 06:09
·  2. BRONCO - Ride Eternal 07:58
·  3. BRONCO - Light of God 04:00
·  4. BRONCO - Night the Lights Went Out in Georgia 04:50
·  5. BRONCO - Legion 06:24
·  6. BRONCO - Fades All 04:06
·  7. BRONCO - Damnation 05:41
·  8. BRONCO - T.O.N.S. 05:57


Line-up:

Bronco – vocals, bass
Vic – guitar
JP – drums

Guest musician:
Chris "Scary" Adams – vocals on 'Legion'


For More Info Visit:

www.instagram.com/broncodoom
https://lnk.spkr.media/bronco-bronco
https://broncodoom.bandcamp.com/album/bronco 

 

 

 

Au sud de Wilmington, en Caroline du Nord, là où le fleuve Cape Fear se jette dans l’océan, des eaux troubles, émerge BRONCO. Un trio dont le premier album éponyme s'affirme comme une déferlante de sludge et de doom metal. Leur album, aussi indomptable que les courants mortels de leur terre natale, s'impose comme une expérience sonore sans concession.

Le groupe est né d'une tragédie : l'accident de moto fatal du guitariste Tim Bryan en 2021, qui mit fin à leur formation précédente, TOKE. De cette perte, Bronco (chant, basse) et JP (batterie) ont forgé, avec Vic à la guitare, une identité musicale où le deuil est devenu un carburant créatif. Leur son, héritier de la scène locale (WEEDEATER, SOUR VEIN), évoque les titans du genre comme BONGZILLA, BLACK TUSK ou EYEHATEGOD, tout en ajoutant sa singularité brute et sauvage.

Dès l'ouverture avec Scourge Descent,  BRONCO déploie son arsenal sonore : riffs lourds comme assourdi par une masse d’eau, chant rauque qui écorche, batterie d’une régularité implacable telle un ressac. Vous êtes immédiatement plongé dans un maelström dans lequel chaque morceau constitue un palier qui vous emmène vers les profondeurs.

Ride Eternal (7:58), décrite par le groupe comme une « méditation sur la fin d'une vie de tournée », combine nappes spectrales et doom. Un titre noyé dans la résonance, où nostalgie et résignation s'entremêlent dans une atmosphère de drone hypnotique. À l'opposé, Light of God (4:00) surgit tel un diablotin rock'n'roll sans fioritures, « une renaissance pourrie dans sa propre légende », offrant un sursaut d’énergie, une dernière bouffée d’air, avant que Legion ne vous replonge dans les abysses, porté par le duel vocal entre Bronco et l'invité Chris « Scary » Adams. Dès les premières notes la batterie, avec des guitares saturées de Fuzz ne vous laissent aucune chance.

La pesanteur comme signature. L'album maintient sa pression écrasante sans relâche. Night the Lights Went Out in Georgia (4:50) et Damnation (5:41) se déploient comme des marches funèbres où la basse gronde telle une menace tellurique, les guitares sonnent comme des phares dans la brume, et chaque silence semble aspirer l'oxygène environnant. Fades All (4:06) et T.O.N.S. (5:57) referment ce cycle avec une violence méthodique qui rappelle que BRONCO n'a que faire des conventions. Leur musique est une lame de fond qui vous emporte lentement, mais sûrement.

Enregistré par Chris « Scary » Adams (Hidden Audio) et masterisé par Dennis Pleckham (Comatose Studios), l’album Bronco préserve délibérément ses sons rugueux et crus originels.

BRONCO propose une épreuve initiatique. Leur sludge agit comme un courant sous-marin qui vous entraîne vers les abysses.
Cet album est une expérience immersive, un voyage introspectif au cœur d'un métal sans concession, capable de vous confronter à des réflexions sur la douleur, la perte et l'acceptation. Pour ceux qui oseront affronter ses profondeurs, Bronco promet une expérience aussi brutale que libératrice : un requiem pour naufragés volontaires.

 

Xavier