Date de sortie : 25.04.2025
Label : Wormholedeath

1- Blax
2- Mr Graceful
3- Doctor Love
4- All Saints In Hell
5- King Of The Cafe
6- Lady Music
7- Misery Of The Cross
8- Philophobia
9- Desideria
10- Rockaphilia

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En résumé : BLAX fusionne gothic rock et hard goth dans Certesia, un album brut et envoûtant. Un opus aux accents 80s, entre élégance et rébellion.

 

 

Dans l'univers des esthétiques sombres où gothic rock et hard goth s'entrelacent, Certesia, le deuxième album du quintette italien BLAX, s’éveille en ce printemps 2025. Né durant le confinement de 2020 autour de la vision de Giampaolo Polidoro, ce qui était initialement un projet solitaire s'est rapidement transformé en une "famille gothique".

Dès l'ouverture éponyme "Blax", avec cette intro au piano, vous êtes emmenés dans une ambiance qui mêle les atmosphères gothiques lugubres des années 80 et d'énergie brute du hard rock.  Les guitares bien tranchantes s'entrelacent autour d'une rythmique précise et martiale. L'alchimie entre les guitares de Marco Fanella et Emil Dellantonio crée un équilibre entre mélodies lancinantes avec les claviers envoutants et riffs abrasifs. La section rythmique, portée par la basse profonde de Carlo Notarfonso et les percussions de Luca Urbinati, offre une assise à la fois solide et nuancée à l'ensemble. Et déjà ce chant qui vous hypnotise par ses effets de textures, de stéréo, parfois doublés, comme si vous l’entendiez de partout à la fois.

"Mr Graceful", premier single dévoilé, vous emmène un peu plus loin : des riffs délicats s'opposent à des refrains percutants, évoquant une danse macabre où élégance et intensité se répondent. Le solo de guitare, à la fois fluide et torturé. Ce qui crée une tension dramatique que vous retrouvez tout au long de l'album.

L'architecture sonore de Certesia repose sur ces contrastes sonores. "All Saints In Hell" impose une atmosphère plus lourde, presque doom, avec des notes qui restent en suspension et un tempo ralenti sur l’intro, puis la machine s’emballe, pour un titre qui s’oriente plus hard rock. À l'opposé, "King Of The Cafe" introduit un groove mid-tempo quasiment dansant, rappelant par moments les ambiances intimes et déchirantes, tandis que "Rockaphilia" se présente comme un véritable hymne hard rock, témoignage de l'amour du groupe pour les sonorités plus énergiques des années 80.

La production privilégie un équilibre brut, presque garage.

Au centre de ce labyrinthe sonore se trouve la voix de Giampaolo Polidoro, véritable pierre angulaire de l'identité du groupe. Tour à tour rauque et désespérée, ou théâtrale et murmurante, jusqu’à un côté dansant et popisant sur "Rockaphilia" elle incarne la dualité fondamentale de BLAX : l'élégance vampirique couplée à une rébellion.

Dans "Philophobia", titre explorant la peur de l'amour, Giampaolo Polidoro passe de murmures hantés à des cris chargés d'émotion avec aisance, jusqu’à cette fin en douceur où le chant accompagne une guitare acoustique, tout en sobriété. Sa performance sur "Misery Of The Cross" atteint une intensité marquante pour ce titre qui aborde les thèmes de la souffrance et du sacrifice avec une gravité incarnée.

BLAX livre ici un album à la croisée des mondes. Entre élégance vampirique et fureur hard rock.

Xavier